Robots
Cookies

Préférences Cookies

Nous utilisons des cookies sur notre site. Certains sont essentiels, d'autres nous aident à améliorer le service rendu.
En savoir plus  ›
Actu-Environnement

La Commission européenne veut réduire les souffrances des animaux dans les abattoirs

La Commission européenne a présenté aujourd'hui une nouvelle réglementation pour réduire les souffrances des animaux avant de les envoyer dans les abattoirs de l'UE. Cette proposition de règlement relatif à la protection animale en abattoirs est destinée à remplacer la directive 93/119/CE de 1993.

Le projet de règlement n'interdit aucune des méthodes d'étourdissement et de mise à mort des animaux utilisées aujourd'hui mais propose aux pays de l'Union d'encadrer plus strictement les conditions d'abattage. Les règles actuelles de l'Union européenne sont dépassées et doivent être révisées. Cette proposition va véritablement changer la manière dont les animaux sont traités lors de l'abattage, tout en encourageant l'innovation et en créant des conditions égales pour les exploitants, a déclaré dans un communiqué la commissaire européenne à la Santé, Androulla Vassiliou.

La proposition de règlement demande que l'efficacité des techniques d'étourdissement utilisées avant la mise à mort soit ''surveillée de façon régulière'' afin de s'assurer que les animaux ne reprennent pas conscience avant leur mise à mort. Le projet de texte prévoit aussi la nomination obligatoire d'un responsable du bien-être animal dans les grands abattoirs. Le personnel en charge des animaux devra posséder un certificat de compétence dans le bien-être animal, valable pour cinq ans. Les fabricants de matériel d'étourdissement devront également fournir des instructions pour garantir le bien-être des animaux. Les États membres devront aussi créer des centres, fondés sur la recherche, qui apporteront un soutien permanent et compétent aux inspecteurs officiels. Par ailleurs, le nouveau texte établit également des normes de bien-être lors de l'abattage massif d'animaux pour des raisons sanitaires.

Dans un communiqué, l'OABA, la Protection mondiale des animaux de ferme et la Fondation Brigitte Bardot, membres français de la coalition européenne ''Eurogroup for Animals'', se félicitent de la proposition de la Commission. Pour le docteur Jean-Pierre KIEFFER, Président de l'OABA, la directive de 1993, fondée sur une obligation de moyens est remplacée, grâce à ce règlement, par une véritable obligation de résultat : les établissements d'abattage devront prouver que les animaux ont été abattus conformément à la législation et non plus seulement conformément à son esprit.... La PMAF et la Fondation Bardot saluent quant à elles la mise en place d'un centre d'appel au sein de chaque Etat membre, chargé d'apporter des réponses pratiques aux questions techniques inhérentes aux activités d'abattage.

Les trois associations regrettent toutefois l'absence de dispositions spécifiques encadrant la pratique de l'abattage rituel, la proposition de règlement (comme la directive de 1993) maintenant la possibilité de déroger à l'étourdissement préalable des animaux.

Chaque année, près de 360 millions de porcins, d'ovins, de caprins et de bovins ainsi que plusieurs milliards de volailles sont tués pour leur chair dans les abattoirs de l'Union européenne. Quelque 25 millions d'animaux sont également tués pour leur fourrure.

Réactions2 réactions à cet article

Pas trop tôt !

Enfin des lois sur l'abattage des animaux ! Il était grand temps de faire quelque chose...Le bien être animal pris en compte dans les abattoirs j'espère vraiment que ce n'est pas encore une utopie! Le problème des animaux abattus dans les fermes et ceux dits "abattage rituel" ne sont hélas pas encore pris en compte. Il est absolument indescent que les animaux soient traités ainsi à notre époque! Merci à tous ceux qui oeuvrent pour que ces horreurs n'aient plus court.

lola | 19 septembre 2008 à 14h14 Signaler un contenu inapproprié
Pourtant ca existe...

Depuis longtemps il existe des appareils d'étourdissement agréé par la DSV et les service du travail, mis au point par certains fabricants français.
Malheureusement la législation ne tient pas compte de cet agrément et permet la vente d'appareils non agréés par les autres fabricants.

Cherchez l'erreur!!!!!!!!!

guillo | 21 octobre 2008 à 17h45 Signaler un contenu inapproprié

Réagissez ou posez une question à la journaliste Rachida Boughriet

Les réactions aux articles sont réservées aux lecteurs :
- titulaires d'un abonnement (Abonnez-vous)
- inscrits à la newsletter (Inscrivez-vous)
1500 caractères maximum
Je veux retrouver mon mot de passe
Tous les champs sont obligatoires