La présidence de l'union européenne a avec elle les députés européens de la Commission de l'industrie alors que les députés de la Commission environnement ont rejeté il y a quelques jours cette option.
Pour les associations de protection de l'environnement, cette position est fortement critiquable : avec le compromis présenté par la France, les véhicules vendus en Europe devront émettre en moyenne 161 g de CO2/km à l'horizon 2012. Soit bien plus que leurs rejets actuels qui s'élèvent à 158 g de CO2/km !, explique Greenpeace.
À l'heure où l'industrie automobile doit se réformer ou sombrer, le renoncement proposé par la France ne rend service ni aux constructeurs ni aux consommateurs qui continueront à payer très cher un carburant en voie de raréfaction, prix de l'inaction politique, commente Agir pour l'environnement.
Pour UFC que choisir il faut encore aller plus loin et élargir ces obligations aux poids lours et aux véhicules utilitaires légers.