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Actu-Environnement

Réorganisation en vue au ministère de l'Ecologie, du Développement et de l'Aménagement durables

Six mois après la création du ministère de l'Ecologie, du développement et de l'aménagement durables (MEDAD), un nouveau schéma d'organisation de ce « super-ministère » a été présenté aux fonctionnaires.

Gouvernance  |    |  F. Roussel
En juin 2007, le Premier ministre François Fillon présentait les missions du tout nouveau ministre de l'Ecologie, du développement et de l'aménagement durables (MEDAD) et du ministère correspondant à savoir « préparer et mettre en oeuvre la politique du gouvernement dans les domaines du développement durable et de l'environnement, de l'énergie et des matières premières, de la sécurité industrielle, des transports et de leurs infrastructures, de l'équipement, de l'aménagement foncier et rural, de l'urbanisme, de l'aménagement et du développement du territoire et de la mer, à l'exception de la pêche, des cultures marines et de la construction et de la réparation navales ». Plus de six mois après, le regroupement de ces domaines au sein du MEDAD se traduit par une réorganisation de l'administration dévoilée par le quotidien Les Echos.

Ainsi, quatre nouvelles directions devraient voir le jour : la direction « infrastructures », la direction « risques et santé », la direction « énergie climat » qui regrouperait notamment la Mission interministérielle de l'effet de serre (Mies) et la Direction générale de l'énergie et des matières premières (DGEMP) et enfin la direction « Ressource, territoire et habitat » qui intégrerait le logement, l'urbanisme, l'ancienne Direction de l'eau, la protection de la nature et la gestion des déchets. Seules la Direction générale de l'aviation civile (DGAC), la Délégation à la sécurité routière et la Délégation interministérielle à l'aménagement et à la compétitivité des territoires (Diact) ne seraient pas modifiées.

Un Commissaire au développement durable serait chargé de veiller à la bonne réorganisation de ces directions et par la suite de favoriser la transversalité. La nomination de Michèle Pappalardo, actuellement présidente de l'Agence de l'Environnement et de la Maîtrise de l'Energie (ADEME) à ce poste a été évoquée.

Par ailleurs, le Conseil général du corps des Ponts et chaussées (CGPC) serait rebaptisé « Conseil général de l'Écologie, du développement et de l'aménagement durables ». Alors qu'il traitait surtout de la construction des autoroutes et autres infrastructure, ce nouveau conseil serait désormais chargé du contrôle de la réglementation environnementale et fusionnerait ainsi avec l'Inspection générale de l'environnement (IGE).
L'ensemble de cette nouvelle réorganisation a fait l'objet d'une circulaire interne afin d'en informer les fonctionnaires.

Réactions1 réaction à cet article

recyclage des fonctionnaires DDE

Si j'ai bien compris dorénavant les DDE vont devoir (enfin) veiller aux bonnes pratiques de la réglementation environnementale...et peut être déjà assumer leur rôle entre autre faire respecter toute la législation concernant la publicité: toutes nos routes départementales sont envahies de panneaux, et préenseignes illégales et il est de leur responsabilité de les faire enlever!
Envisager aussi de laisser quelques places aux autres usagers de la route: piétons, cyclistes, handicapés, enfants, lorsqu'ils réamènagent les routes, les centres bourgs, avoir un peu plus de conviction pour essayer de convaincre nos chers élus que les giratoires ne sont pas la panacée et que ceux ci sont uniquement fait s pour fluidifier la circulation, sécuriser l'automobiliste et sources de pollution supplémentaire, etc etc...nous n'ignorons pas qu'au plus haut niveau des directions régionales des DDE il y a effectivement des réflexions intéressantes sur le paysage, l'environement etc...où cela se gâte c'est sur le terrain avec les subdivisions qui ont les "mains dans le cambouis" et surtout qui sont maintenant et de plus en plus inféodées aux maires qui ont des pouvoirs exhorbitants en ce qui concerne l'amènagement et l'urbanisme de leurs communes avec des effets tout à fait pervers dans les petits communes rurales, périurbaines car il n'y a malheureusement pas là de contre pouvoir, ou de techniciens formés pour argumenter et orienter les souhaits des élus qui écoutent souvent plus volontiers les sirènes des aménageurs et promoteurs ce qui nous vaut aujourd'hui une destruction dramatique de tout ce qui fait le charme de la France ses paysages, sa diversité...etc quant aux directions régionales de l'environnement les DIREN elles ont été réduites comme peau de chagrin au fur et à mesure des ans : manque de budget, donc de fonctionnaires pour remplir correctement les fonctions qui leur sont dévolues!
Il reste donc les associations de protection de l'environnement qui sont plus souvent considérées comme des empêcheurs d'aménager en rond, plutôt que comme des interlocuteurs valables. je parle bien évidemment là aussi des petites associations départementales qui sont en permanence sur le terrain plutôt que dans les grandes instances de débats!
CLPaysages d'Aquitaine

argos | 20 décembre 2007 à 09h40 Signaler un contenu inapproprié

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