Mardi 23 avril, soirée spéciale Océans et pollution sur Arte. Dès 20h50, la chaîne explore le thème des déchets nucléaires rejetés à la mer, pratique interdite en 1993. Immerger des fûts de matières irradiées en pleine mer était considérée comme une forme de stockage scientifiquement justifiée : la radioactivité des déchets déposés à plus de 4 500 mètres de profondeur étant censée s'éliminer par dilution. Près des côtes d'Europe reposent ainsi plus de 100 000 tonnes de déchets radioactifs oubliés.
Un deuxième reportage fait un zoom sur l'Arctique, véritable cimetière atomique où des milliers de caissons métalliques, dix-neuf navires chargés de déchets radioactifs, quatorze réacteurs, et, surtout, trois sous-marins nucléaires gisent. Face à cette situation, l'état russe reste attentiste et ne prend aucune mesure. Pour autant, l'Arctique reste la première zone de pêche au cabillaud du globe.
Pour clôturer cette soirée, un reportage alerte sur la disparition progressive de la Mer Morte. Selon le reportage, ses eaux perdent un mètre de profondeur par an. D'ici à trente ans, si rien n'est fait, il ne restera plus qu'un étang. La situation géopolitique instable de la région (au croisement de la Jordanie, Israël et de la Palestine) explique l'inertie des gouvernements pour enrayer ce phénomène. Constat alarmant et message d'espoir au programme.