Près de 1,3 million de résidences principales en métropole sont alimentées par des réseaux de chaleur, soit 5% de la population, selon un rapport du Commissariat général au développement durable (1) .
Ces réseaux sont inégalement répartis sur le territoire : ils sont concentrés majoritairement en Ile-de-France et dans l'Est de la France. Ainsi parmi les dix premières unités urbaines, en terme de nombre de réseau, se retrouvent Paris (93 réseaux), Lyon (19), Lille (9), Strasbourg (9), Rouen (8), Saint-Etienne (8), Bordeaux (7), Montpellier (7), Toulouse (6) et Tours (6).
Le CGEDD a constaté une progression régulière des énergies renouvelables depuis 2007 dans le bouquet énergétique des réseaux, principalement du fait d'un recours croissant à la biomasse. "Les réseaux consommant généralement les énergies renouvelables et de récupération en priorité, l'ajustement de la production à la baisse de la demande se traduit par un moindre recours à la combustion d'énergies fossiles, note le CGDD. Le bouquet énergétique des réseaux de chaleur varie sensiblement d'une région à l'autre et est fonction des ressources locales disponibles". En 2014, 42% des réseaux utilisaient majoritairement de la biomasse, 37% du gaz naturel, 8% des déchets urbains, 4% de la géothermie, 2% de la multi-énergie, 2% de la cogénération (industrie), 1% des pompes à chaleur, 1% d'autres réseaux de chaleur et 1% du charbon.