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Actu-Environnement

Ressourcerie : une illustration du développement durable

En favorisant le réemploi, les ressourceries se situent à la croisée des thématiques de l'environnement, du social et de l'économie. Réduction de la production de déchets avec le réemploi, lien social et local, mais aussi création d'emploi.

Reportage vidéo  |  Déchets  |    |  B. Clarke

Alors que la semaine du développement durable bat son plein pour la 7e édition consécutive, Actu-Environnement revient sur un exemple concret de solution locale à une problématique globale. Les ressourceries regroupées à travers le réseau associatif des Ressourceries, résultent d'une volonté de donner une deuxième vie aux objets dont les propriétaires ne veulent plus. Plutôt que d'aller grossir les poubelles, l'idée est de revendre les objets, après petite réparation si nécessaire, à des prix défiants toute concurrence.

À l'arrivée, si une ressourcerie peut apparaître tel un bazar où l'on trouve de tout et de rien, l'intérêt est bel et bien réel. Outre le lien social entre les habitants et la création d'emploi durable, une ressourcerie permet de réemployer plusieurs tonnes de matériels par an, mais aussi de collecter les déchets pour les orienter vers les bonnes filières de traitement. Exemple avec l'association Interloque à Paris XVIIIe qui collecte 210 tonnes d'objets divers par an dont les 2/3 seront valorisées sous forme de réemploi.

Réactions6 réactions à cet article

Je me réjouis d’autant plus du succès, même hélas relatif, de cet indispensable élément-clé » d’une éco-gestion responsable des résidus municipaux que c’est moi qui ait inventé le mot « recyclerie » ( dans un opuscule militant d’amateur en 1990) qui a été valorisé par Etienne Lemaire à l’Atelier de la Bergerette de Beauvais quand, après avoir acheté l’opuscule en question, il m’a demandé si je voyais un inconvénient à l’utiliser. Je me suis peut-être trompé en disant « non ».

Je connais évidemment toute la petite enfance laborieuse des premières recycleries de natures très diverses dans des environnements très divers, y compris parce qu’un enfant qui, très vite, a eu, outre son nom français, un autre nom canadien même francophone (ressourcerie), c’est interrogeant et surtout perturbant pour lui et pour son entourage et son bon développement à un stade essentiel de sa croissance. Mais rares sont les vastes réalisations que ne souffrent pas de problèmes d’égocentriques.

Alors que les élus, comme pour le reste des outils d’éco-gestion responsable des résidus municipaux, ont mis beaucoup plus de temps qu’il était nécessaire, malgré l’urgence et l’énorme gâchis, pour soutenir ou impulser des « ressourceries ». Et qu’on pourrait déjà en avoir trois fois plus, au sein ou non du réseau des ressourceries malgré ou précisément à cause du contexte économique collectif comme individuel.

« Recyclerie » a disparu (banni ?), «

Jean-Marie GLÄNTZLEN | 07 avril 2011 à 08h46 Signaler un contenu inapproprié

(suite)

« Recyclerie » a disparu (banni ?), « ressourcerie » (qui, regrettablement, n’explicite pas du tout le concept pour des Français) a été imposé pour qualifier des réalités diverses dans des environnements très divers. L’essentiel c’est que l’environnement et les « acheteurs » et les salariés « valorisateurs » y gagnent.

Peut-être un jour parlera-t-on de « ré-emploirie » qui est encore plus explicite, et ça serait très bien aussi ; surtout si on en trouve dans toutes les communautés de communes fonctionnant seules ou en binôme. Où, mieux encore, en réseau départemental avec l’aide d’Internet, comme j’en avais fait la suggestion dans une étude effectuée officiellement pour le Conseil général de Somme en l’an 2000.

Jean-Marie GLÄNTZLEN | 07 avril 2011 à 09h33 Signaler un contenu inapproprié

Je ne comprends pas cet "engouement" récent pour ce concept qui me semble être appliqué par les compagnons d'Emmaüs depuis 50 ans...

Jean | 07 avril 2011 à 09h51 Signaler un contenu inapproprié

"à des prix défiants toute concurrence." >> pas toujours! allez voir du coté de la ressourcerie près du marché de Wazemmes à Lille...

une raleuse | 08 avril 2011 à 09h27 Signaler un contenu inapproprié

je pose la même question que Jean:quelles sont les différences avec ce que font les compagnons d'Emmaus?

Jean-Pierre | 11 avril 2011 à 00h32 Signaler un contenu inapproprié

Je n’engage que moi mais

1/ Toutes les communautés d’Emmaüs quelle que que soit la chapelle à laquelle chacune se rattache ne sont pas louables et globalement les compagnons sont souvent « à plaindre » ; alors qu’un directeur sans compagnons perd son gagne pain

2/ Les communautés d’Emmaüs ont rarement les mêmes sources d’approvisonnement que les recycleries

3/ Les recycleries ne vont pas débarrasser des maisons de particuliers après un décès par exemple

4/ Le personnel de la recyclerie n’a pas du tout le même statut, heureusement, qu’un comapgnon.

5/ Dans l’idéal réaliste, le patron de la recyclerie devrait avoir « autorité » et sur le ramassage des encombrants et sur les déchèteries (qu’il est bien académique d’orthographier avec un seul « t » contrairement à beaucoup de panneaux indicateurs). Qu'il s'agisse d'une régie ou non

6/ Etc.

Pour être clair : j’avais d’abord appeler recyclerie la structure assurant très (éco)logiquement à la fois le service de la déchèterie actuelle et le service de la recyclerie actuelle. Cette structuration devrait exister dans toutes les communautés de communes dont les élus assument leurs pleines responsabilités.

Mais il y a des intérêts en jeu que ça dérange.

sagecol@orange.fr

Jean-Marie GLÄNTZLEN | 11 avril 2011 à 17h51 Signaler un contenu inapproprié

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