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Actu-Environnement

Restriction de l'usage des néonicotinoïdes : le débat continue

Agroécologie  |    |  D. Laperche

Depuis le 1er décembre, l'utilisation de trois néonicotinoïdes (le thiaméthoxame, la clothianidine et l'imidaclopride) est restreinte, et ce, pendant deux ans. Soumise à différents lobbies, cette décision aura nécessité l'arbitrage en mai de la Commission européenne. Les groupes chimiques suisse Syngenta et  Bayer (allemand) l'ont contesté, par ailleurs, cet été devant la Cour de justice de l'Union européenne.

"Une semi-suspension en fait puisque ces trois néonicotinoïdes restent autorisés pour le traitement de sol ou de semences des céréales d'automne et betteraves, ainsi que les pulvérisations foliaires après floraison pour la quasi totalité des autres cultures et les usages sous serres", déplore dans un communiqué, la Confédération paysanne.

Pour l'association, cette restriction ne suit que partiellement les conclusions de l'Autorité européenne de sécurité des aliments (Efsa).

Dans une étude en janvier 2013, l'Efsa pointait les impacts potentiels de l'utilisation - en traitement de semences ou en granulés - de ces pesticides sur les abeilles. Ils seraient liés selon les cas, à leur exposition au pollen et au nectar, à l'émission de poussières au moment du semis ou à la guttation (1) de la plante (notamment sur le maïs).

"Non seulement Stéphane Le Foll ne décide pas d'une interdiction totale des 3 néonicotinoïdes, comme le permet la réglementation, mais il donne un avis favorable à l'autorisation européenne d'un nouveau pesticide tout aussi dangereux : le cyantraniliprole, insecticide systémique persistant, hautement toxique pour les abeilles", alerte la Confédération.

1. Processus biologique caractérisé par l'apparition de goutellettes d'eau, au petit matin, aux extrémités ou aux bords des feuilles chez les plantes vasculaires et chez certaines graminées

Réactions3 réactions à cet article

c'est l'appat du gain qui est plus fort que tout! mais a tout sacrifier (en particulier la faune et la flore) pour l'appat du fric
politicien pourris, agriculteurs pourris
eveillez vos consciences s'il vous en reste un peu et interdisez ce produit tueurs d'abeilles, car quand les abeilles auront disparut, l'homme disparaitra dans les annees qui suivent et votre fric ne vous servira a rien!!!!

valdy | 09 décembre 2013 à 20h58 Signaler un contenu inapproprié

Avant nous avions un ministre UMP de l'agriculture, aujourd"hui un ministre socialiste de l'agriculture, mais toujours pas de ministre de l'agriculture tout court. Monsieur Le Foll connait "les dossiers agricoles", breton en particulier et accessoirement francilien. Est ce à dire qu'il connaît l'agriculture, pour ne pas parler d'agronomie ? on peut en douter. Quand au ministre de l'écologie, il est inexistant. Seule parmi les syndicats agricoles, la Confédération Paysanne a une attitude responsable. Les agriculteurs majoritaires sont en train de courir à leur perte et de nous entraîner avec eux.

degolarson | 12 décembre 2013 à 01h53 Signaler un contenu inapproprié

Quel recours contre l'autorisation du cyantraniliprole ? Allons-nous voir les abeilles encore décimées ? Cette autorisation est extrêmement inquiétante. Plutôt que des interdictions au coup par coup selon le "nom du produit", les règlementations devraiten prévoir d'interdire selon la "notion de dangerosité".

Dany à Nice | 12 décembre 2013 à 09h14 Signaler un contenu inapproprié

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