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Actu-Environnement

Tara de retour à Lorient après 117.000 km sur les océans

Après 2 ans et demi d'expédition sur les océans de la planète, la goélette est de retour à Lorient. L'occasion de revenir sur l'objectif de la mission qui vise à mieux connaître la faune et la flore microscopiques marines et leur comportement face aux changements climatiques.

C'était le 5 septembre 2009 à Lorient : Tara larguait les amarres pour 3 ans d'expédition autour du monde. Une mission scientifique destinée à mieux connaître la faune (1) et la flore (2) planctoniques. On savait que les micro-organismes occupaient une place incontournable dans la chaîne alimentaire. En revanche, on ne sait que depuis peu que ces espèces fournissent une part importante de l'oxygène de l'atmosphère, jouant ainsi un rôle de premier plan dans la régulation du climat.

Faire la lumière sur une diversité mal connue

Ces espèces, chacune à leur manière, sont engagées à double titre dans la machine climatique. D'une part, elles influent sur l'équilibre gazeux de l'atmosphère. D'autre part, elles subissent les effets du réchauffement, à l'instar de l'élévation de la température des eaux, de la modification de la salinité ou du phénomène d'acidification. Une meilleure connaissance de la biodiversité devrait donc ouvrir les portes vers une meilleure prédiction de l'évolution du climat. Pour ce faire, la détermination d'une cartographie des écosystèmes marins, fonction de la physico-chimie des océans, est nécessaire.

C'est précisément l'un des objectifs qu'a poursuivi l'expédition Tara océans : réaliser plus de 20.000 prélèvements sur son parcours pour échantillonner la diversité des organismes qui composent les écosystèmes marins traversés durant 2 ans et demi. Un butin qui va donner du travail aux scientifiques pendant au moins 15 à 20 ans…

Retrouvez tout l'historique de l'expédition Tara Océans suivie par Actu-Environnement ou directement sur le site de Tara Oceans.

1. Traditionnellement appelée zooplancton2. Traditionnellement appelée phytoplancton

Réactions2 réactions à cet article

En plus de l'intérêt prédictif de cette étude pour l'effet sur le climat, est-ce qu'il n'y a pas d'investigation prévue pour la possibilité de profiter du rôle générateur d'oxygène de ces planctons ?
Comme les algues qui ont consomment le gaz carbonique, est-ce que ces planctons ne peuvent pas avoir un intérêt des industriels du développement durable ?

Abdelmelik | 04 avril 2012 à 11h23 Signaler un contenu inapproprié

bravo pour toutes ces expériances en espérant que chaque être humain prenne consience de l'état de notre planéte et agisse en conséquence

ROSA495 | 10 avril 2012 à 13h27 Signaler un contenu inapproprié

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