Rappelons que le Protocole de Montréal, actuellement en vigueur dans plus de 190 pays, avait été signé le 16 septembre 1987, constituant alors le premier accord visant à éliminer et substituer plusieurs gaz, plus particulièrement les chlorofluorocarbones (CFC) et les hydrochlorofluorocarbones (HCFC), longtemps utilisés dans les systèmes de réfrigération.
Les substances appauvrissant la couche d'ozone sont de plus en plus remplacées par des hydrofluorocarbones (HFC), utilisés dans les mousses, réfrigérateurs et climatiseurs qui ''pourraient contribuer considérablement à aggraver les changements climatiques d'ici à 2050, compromettant ainsi les efforts déployés pour réduire les gaz à effet de serre'', avait déjà prévenu Ban Ki-moon, à l'occasion de la Journée internationale de la protection de la couche d'ozone le 16 septembre. Selon une estimation du PNUE, les HFC pourraient contribuer à près de 45% des émissions de C02 d'ici à 2050.
La gestion écologiquement rationnelle des banques de substances appauvrissant la couche d'ozone existantes ainsi que l'extension du Protocole de Montréal aux HFC seront au programme de la réunion internationale de Port Ghalib, à un mois de la conférence internationale de Copenhague (Danemark), du 7 au 18 décembre 2009, qui doit aboutir à un nouveau traité post-Kyoto. Les pays examineront également les demandes de dérogation concernant l'utilisation des CFC de qualité pharmaceutique dans les inhalateurs-doseurs et du bromure de méthyle utilisé en tant que pesticide dans la fumigation des expéditions de marchandises.
Article publié le 02 novembre 2009