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Actu-Environnement

Le Rhône : reportage sur la restauration du fleuve

Eau  |    |  D. Paquet

Vendredi 23 janvier 2015 à 22h20, la chaîne Arte, en collaboration avec CNRS images, diffuse le documentaire "Le Rhône, la renaissance d'un fleuve". Il traite de ce fleuve, un des plus puissants d'Europe, qui en décembre 2003 a cassé ses digues, entraînant des conséquences dramatiques sur la population. On le croyait dompté. Pourtant, son "aménagement frénétique et anarchique pour servir nos besoins économiques et énergétiques" (notamment pour refroidir les centrales thermiques) a perturbé son fonctionnement, appauvri sa biodiversité et dénaturé ses paysages. C'est ce que le réalisateur souhaite démontrer.

Il suit, pendant un an, une équipe de scientifiques, composée de géographes, hydrologues, biologistes, chimistes dont l'objectif est de restaurer le fleuve et de lui redonner vie. La question de la valeur environnementale mais également de la durabilité est soulevée. Il faut aujourd'hui prévoir le futur du fleuve pour 1 voire 3 siècles.

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Attention à ne pas remplacer un dysfonctionnement par un autre: Dans la plupart de ces études concernant la restauration de la continuité écologique des cours d'eau de toute nature et de tout statut, le risque d'inondations subséquent à l'effacement des barrages, seuils ou retenues n'est à mon avis pas suffisamment pris en compte. Sur le plan de l'écologie, les zones humides d'amont sont menacées de disparition par l'effacement de la retenue d'eau, ce qui entraînerait la disparition de sites propices au maintien d'une bonne diversité biologique du cours d'eau (espèces animales et végétales). L'aménagement des ouvrages, permettant l'absence de l'augmentation des risques d'inondation ainsi que le rétablissement de la continuité écologique apparaît, à l'évidence préférable à l'effacement pur et simple (vannes de toute nature évitant l'envasement d'amont- vannes utilisées et entretenues- et passes à poissons si nécessaire- présence d'espèces migratrices en écartant les espèces "voyageuses" qui se reproduisent très bien là où elles sont).

Les modèles mathématiques informatisés écartant tout risque majoré d'inondations ne tiennent manifestement pas compte de l'évolution actuelle du climat (crues "éclair" nées de précipitations massives et très abondantes, auxquelles nous assistons depuis quelques années et dons nous constatons les effets).
" Si tu veux travailler sur l'eau, interroge les anciens" disait le philosophe grec: Il évoquait le risque d'inondations.

Euplectes

Euplectes | 24 janvier 2015 à 14h21 Signaler un contenu inapproprié

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