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Actu-Environnement

Lien entre pesticides et santé : l'Efsa reste prudente mais…

Le lien entre leucémies infantiles, maladie de Parkinson et pesticides est statistiquement significatif, estime l'Efsa. Mais pour d'autres maladies étudiées, celui-ci est plus difficile à établir. Elle pointe du doigt des faiblesses méthodologiques.

Risques  |    |  S. Fabrégat
Lien entre pesticides et santé : l'Efsa reste prudente mais…

Malgré la grande quantité de données et d'études disponibles (supérieures à 6.000), des conclusions définitives ne peuvent généralement pas être faites sur les liens entre pesticides et santé, estime l'Autorité européenne de sécurité des aliments (Efsa), après avoir réalisé une revue scientifique (1) des études publiées depuis 2006. Si elle juge ce constat décevant, l'Efsa se dit néanmoins peu surprise : "Cette observation est en accord avec des études antérieures sur l'épidémiologie environnementale, et en particulier sur les pesticides, qui reconnaissent que ces études épidémiologiques souffrent de nombreuses limites et que l'hétérogénéité des données est telle qu'elle ne permet pas de tirer des conclusions fermes".

Cependant, la réalisation de méta-analyses a permis à l'Efsa de trouver des associations significatives entre l'exposition aux pesticides et deux maladies : les leucémies infantiles et la maladie de Parkinson.

"Les données montrent une augmentation du risque associé à l'exposition aux pesticides", souligne l'Efsa. Celle-ci recommande également d'explorer davantage certains risques comme les troubles endocriniens, l'asthme, les allergies, le diabète et l'obésité, pour lesquels un risque accru est pointé du doigt. L'Efsa prévient que son étude ne présente que les effets récemment constatés et pas les plus anciens, puisqu'elle ne couvre que les publications post 2006.

Des avancées technologiques prometteuses ?

L'Autorité est très critique quant à la méthodologie utilisée dans la plupart des études. Tout d'abord, le spectre est large. Vingt-quatre grandes catégories de maladies sont analysées, les plus fréquentes étant les cancers et les risques pour les populations sensibles (femmes enceintes et enfants). Les troubles neurologiques et de la reproduction sont également très étudiés.

Face à ce périmètre étendu, un large éventail de catégories de pesticides est passé au crible. "Les études se concentrent très souvent sur une catégorie de pesticides au sens large, et il est difficile de comprendre à quels pesticides la population est exposée", regrette l'Efsa. De nombreuses études se penchent également sur des pesticides déjà interdits sur le territoire européen ou dans les pays occidentaux.

Mais selon elle, "l'évaluation de l'exposition est peut-être la limite méthodologique la plus importante de ces études". L'exposition est en effet complexe à mesurer. Les études de cohortes sont rares et parmi les différentes méthodes d'évaluation existantes, de nombreuses études se fondent sur l'exposition auto-déclarée aux pesticides. "Ces méthodes souffrent de taux de classification erronés, et en particulier dans le cas d'études rétrospectives, elle peuvent souffrir d'un biais de rappel : des expositions plus élevées pourraient être signalées chez les participants atteints d'une maladie".

De plus, si les questionnaires permettent de différencier les niveaux d'expositions très élevés et très faibles, ils ne permettent pas une classification des sujets selon une relation dose-réponse. "En outre, la précision de l'exposition pourrait être élevée pour les grandes catégories de pesticides et les pesticides couramment utilisés, mais pas pour les pesticides spécifiques". Enfin, la multi-exposition aux substances chimiques et pollution est peu prise en compte.

L'Efsa conclut sur une note "positive" : des avancées technologiques, comme les biomarqueurs agnostiques (2) ou l'analyse métabolomique (3) , sont actuellement mises au point pour permettre de mesurer des expositions environnementales avec un minimum d'erreurs et de spécifier l'exposition.

1. Consulter le rapport de l'Efsa
http://www.efsa.europa.eu/en/supporting/doc/497e.pdf
2. Biomarqueurs faisant abstraction de toute hypothèse fonctionnelle.
https://www.actu-environnement.com/ae/news/perturbateur-endocrinien-poisson-zebre-pollution-16085.php4
3. Analyse de l'ensemble des molécules de petite masse moléculaire d'un système biologique.

Réactions34 réactions à cet article

"Liens entre pesticides et Santé" ainsi présenté impossible tirer des conclusions utiles. Sans cesse on parle "des pesticides" qui seraient (sont) dangereux mais tant qu'on ne précise pas les Lesquels, quelle famille de mode d'actions sur les cibles biologiques (choses parfaitement connues) il est impossible d'en tirer quoique ce soit d'intelligent et pertinent.
Pour prendre un exemple d'actualité on dit que les insecticides néonicotinoïdes étaient dangereux pour les abeilles et on a finit par en limiter l'usage. Faisons pareil pour les autres produits: telle famille de phytosanitaires présente des risques précis tels qu'il faut, au choix: les interdire, attirer l'attention des usagers sur ces risque précis ( précis signifie par exemple risque d'atteinte hépatique ou neurologique ou cancérigène, bref ne pas rester dans le flou).

ami9327 | 23 octobre 2013 à 12h00 Signaler un contenu inapproprié

"Malgré la grande quantité de données et d'études disponibles (supérieures à 6.000), des conclusions définitives ne peuvent généralement pas être faites sur les liens entre pesticides et santé, estime l'Autorité européenne de sécurité des aliments"
Les liens entre l'industrie chimique et l'EFSA eux par contre, ont été largement prouvés

lio | 23 octobre 2013 à 12h48 Signaler un contenu inapproprié

Bonjour
Le comique de l'affaire c'est qu'on parle de prudence comme s'il fallait protéger les pesticides, alors que le danger potentiel concerne l'utilisateur ou le consommateur. Pour le reste, je suis tout à fait d'accord avec ami9327, il faut des résultats précis pour étayer les décisions de limitation ou d'interdiction. Le grand problème est l'évaluation des risques en cas de multi-exposition, mais finalement il existe un certain nombre de cocktails statistiquement plus employés que les autres (par exemple herbicides + fongicides) pour lesquels il existe certainement des données "extractibles".

degolarson | 24 octobre 2013 à 10h31 Signaler un contenu inapproprié

On peut raisonnablement penser que, vu la nature des produits, tous les pesticides sont très dangereux pour la santé (le biocide qui ne tue pas ne serait pas un biocide). Le problème majeur pour la gestion de ces substances est de trouver le juste équilibre entre leur usage nécessaire (pour la protection des plantes pour assurer une production agricole suffisante), la protection des consommateurs (prescriptions sévères de limitation des apports), la protection des utilisateurs (EPI) et l'interdiction des usages abusifs (dans les platebandes des communes par exemple).
C'est un peu la même chose que pour la gestion de sujets comme les armes, les automobiles, les matières inflammables, etc. Toutes choses quotidiennes et très dangereuses.

Albatros | 24 octobre 2013 à 11h45 Signaler un contenu inapproprié

Vous avez fourché en titrant : «Lien entre pesticides et santé : l'Efsa reste prudente mais…», parce que le document en question «ne peut pas être considéré comme un produit adopté par l'Autorité». C'est écrit sur chaque page.

« Si elle juge ce constat décevant, l'Efsa se dit néanmoins peu surprise » ? Non. Il faut lire : « S'ils jugent... les auteurs... ».

Il n'y a là rien de bien surprenant si l'on veut bien s'élever au-dessus de la rhétorique des marchands de peur : les pesticides sont évalués avec une grande rigueur avant autorisation (n'en déplaise à d'aucuns...) et les risques pour le grand public sont très faibles et, en fait, noyés dans le bruit de fond. Il y a plus de molécules à problèmes dans le café que dans l'alimentation « conventionnelle ».

Au moins pour les molécules modernes. Pour la maladie de Parkinson, par exemple, la seule association spécifique est avec le paraquat, vieux de plus de 50 ans et retiré du marché français en 2007.

Pour les leucémies infantiles, les nombreuses références à l'usage domestique de pesticides sont remarquables.

On peut aussi ajouter que les études analysées ont toutes été faites dans l'optique de trouver des associations ou des liens entre pesticides en général, certaines classes de pesticides, ou des pesticides particuliers et maladies. Il y a un important biais de recherche, et, malgé cela...

Ce qu'il y a aussi de remarquable, c'est l'absence d'intérêt pour les bénéfices, pas même pour le rapport bénéfices-risques.

Wackes Seppi | 24 octobre 2013 à 18h32 Signaler un contenu inapproprié

La légende de la photo dit : « Alors que l'Inserm alertait récemment sur les risques d'une exposition aux pesticides, l'Efsa remet en question la méthodologie des études qui font le lien entre maladies et pesticides. »

À vue de nez, les deux études sont plutôt concordantes.

Ce qui est curieux, c'est que les deux études sont sorties à peu près en même temps. À croire que les autorités françaises se font un malin plaisir de dupliquer les travaux qui se font au niveau européen (il y a d'autres exemples...). La rigueur budgétaire et la responsabilité des décideurs envers les contribuables ne semble toujours pas au top...

Wackes Seppi | 24 octobre 2013 à 18h55 Signaler un contenu inapproprié

Quand on a à sa disposition les informations qu'ont (ou que peuvent avoir...) les poefessionnels on apprend que tous ces produits ont généralement un mode d'action parfaitement connu (il agissent sur telle ou telle enzyme) on sait aussi que plusieurs produits agiront suivant le même mécanisme. Mais le plus important de tout est qu'on remarque que certaines cibles biologiques n'existent QUE chez les insectes, ou les champignons ou les "mauvaises herbes" (la liste exacte des mauvaises herbes" est toujours indiquée. On remarque aussi qu'au contraire certains produits agissent sur des mécanismes vivants que nous avons aussi ( mécanismes lié à la respiration, au transport d'oxygène par exemple) Et alors on sait que dans ces circonstances il y a un risque potentiel pour l'Homme.
Quand on se place dans les conditions les plus favorables on ne peut pas exclure totalement un risque parce qu'un produit aurait un effet qui ne serait pas décelable ailleurs que sur l'Homme. C'est la limite des études toxicologique: ce qui est sans danger pour les "animaux de laboratoire" n'est pas nécessairement sans danger pour nous. Alors bien sûr on essaie par toutes sortes de moyen d'obtenir des résultats utiles et fiables...

ami9327 | 24 octobre 2013 à 19h40 Signaler un contenu inapproprié

Tu m'étonnes qu'elle reste prudente !!!

- 23 octobre 2013 - L’Agence Européenne de Sécurité des Aliments contrôlée par l’agrobusiness -

L’enquête exhaustive publiée aujourd’hui, par Corporte Europe Observatory (CEO) montre que plus de 60% des scientifiques qui travaillent ou collaborent avec l’EFSA ont des liens directs ou indirects avec les entreprises qu’ils sont chargés de contrôler. Ces chiffres révèlent l’importance des conflits d’intérêts au sein d’une Agence chargée d’assurer la sécurité alimentaire de près de 500 millions d’européennes et d’européens.

L’éviction de Madame Banati de la Présidence de l’EFSA l’année dernière et son embauche dans le même temps par l’ILSI, le plus gros lobby de l’agro-industrie de la planète, avait mis en lumière l’emprise de l’agrobusiness sur l’agence sensée le contrôler. Dans le domaine des OGM, nous avons prouvé que les données d’analyse de l’EFSA de demandes autorisation de nouveaux OGM sont fournis par l’ILSI et Monsanto.

Suite à ces scandales, les récentes mesures mises en place pour réduire les conflits d’intérêts et mettre en place des règles de déontologie n’ont visiblement pas atteint leur objectif. La Commission européenne doit prendre des mesures urgentes pour imposer des règles qui empêchent cette promiscuité. De leur côté les Etats doivent enfin comprendre que dans la science comme dans les sphères de l’économie ce sont ceux qui paient qui donnent les ordres.

.......

Source : http://jose-bove.eu

Eau Pure | 24 octobre 2013 à 22h15 Signaler un contenu inapproprié

"Le problème majeur pour la gestion de ces substances est de trouver le juste équilibre entre leur usage nécessaire (pour la protection des plantes pour assurer une production agricole suffisante)"

Qui a dit qu'on ne pouvait pas se passer de pesticides? Il y a un gros travail à faire certes pour s'en affranchir totalement, mais bon nombres d'exemples prouvent que c'est possible.

Herbicides : favoriser le préventif (rotation), alterner cultures hiver/printemps, faire se succéder des cultures nettoyantes avec des cultures salissantes, labourer par alternance, retarder la date de semis, réaliser des faux semis, puis utiliser le désherbage mécanique

Fongicides et insecticides : respecter les délais de retour minimum des cultures sur les parcelles, utiliser des variétés résistantes, et construire une rotation longue alternant des cultures à forte et faible pression.

Certes le lien direct entre l'exposition et les effets n'est pas encore totalement établi mais ce n'est qu'une question de temps. Notamment vis à vis des résidus retrouvés via l'alimentation.

Rudy | 25 octobre 2013 à 09h25 Signaler un contenu inapproprié

"Le problème majeur pour la gestion de ces substances est de trouver le juste équilibre entre leur usage nécessaire (pour la protection des plantes pour assurer une production agricole suffisante)"

Qui a dit qu'on ne pouvait pas se passer de pesticides? Il y a un gros travail à faire certes pour s'en affranchir totalement, mais bon nombres d'exemples prouvent que c'est possible.

Herbicides : favoriser le préventif (rotation), alterner cultures hiver/printemps, faire se succéder des cultures nettoyantes avec des cultures salissantes, labourer par alternance, retarder la date de semis, réaliser des faux semis, puis utiliser le désherbage mécanique

Fongicides et insecticides : respecter les délais de retour minimum des cultures sur les parcelles, utiliser des variétés résistantes, et construire une rotation longue alternant des cultures à forte et faible pression.

Certes le lien direct entre l'exposition et les effets n'est pas encore totalement établi mais ce n'est qu'une question de temps. Notamment vis à vis des résidus retrouvés via l'alimentation.

Rudy | 25 octobre 2013 à 09h29 Signaler un contenu inapproprié

"Le problème majeur pour la gestion de ces substances est de trouver le juste équilibre entre leur usage nécessaire (pour la protection des plantes pour assurer une production agricole suffisante)"

Qui a dit qu'on ne pouvait pas se passer de pesticides? Il y a un gros travail à faire certes pour s'en affranchir totalement, mais bon nombres d'exemples prouvent que c'est possible.

Herbicides : favoriser le préventif (rotation), alterner cultures hiver/printemps, faire se succéder des cultures nettoyantes avec des cultures salissantes, labourer par alternance, retarder la date de semis, réaliser des faux semis, puis utiliser le désherbage mécanique

Fongicides et insecticides : respecter les délais de retour minimum des cultures sur les parcelles, utiliser des variétés résistantes, et construire une rotation longue alternant des cultures à forte et faible pression.

Certes le lien direct entre l'exposition et les effets n'est pas encore totalement établi mais ce n'est qu'une question de temps. Notamment vis à vis des résidus retrouvés via l'alimentation.

Rudy | 25 octobre 2013 à 09h43 Signaler un contenu inapproprié

Tout ce qu'apporte cette étude c'est la preuve que cet organisme ne sert plus à rien, complètement gangréné par les lobby.

Les biocides tuent la vie. Ils sont la pour ça. Quand bien même les molécules agissent sur des enzymes uniquement présentent chez les insectes, on ne sait pas quelles sont leur interactions avec le corps humain.
Bizarrement on ne trouve jamais de PDG d'agro industrie prêt à boire leur solution soit-disant sans danger.
Et plus ça va plus les molécules deviennent complexes, s'attaquant à des mécanismes de plus en plus précis, de plus en plus profondément enfoui dans le vivant.
Il y aura des conséquences.
L'aspartame donne un gout sucré et n'est pas pris en charge par les enzymes humaines ... puis finalement c'est reconnu comme dangereux...

Les pesticides reconnus dangereux sont interdits mais on les retrouve dans les eaux potables. On brasse ces eaux pour diminuer les concentration mais c'est de la poudre aux yeux. + de 90 % des cours d'eaux sont pollués.

Ça me sidère que l'agence puissent être si "prudente" quand on voit clairement une chute de l’espérance de vie des agriculteurs, et les cas de maladies professionnelles.
Ils sont vraiment à la botte des phyto-industries (après tout, toute l'agro-industrie n'est pas mauvaise)
Il y a des techniques de cultures alternatives pour se passer des pesticides. Mais consommer moins de pesticides c'est rendre les agriculteurs plus indépendant de ces firmes... donc moins d'argent. L'argent contrôle tout.

Terra | 25 octobre 2013 à 10h22 Signaler un contenu inapproprié

Mme Lio a écrit (23 octobre 2013 à 12h48) : « Les liens entre l'industrie chimique et l'EFSA eux par contre, ont été largement prouvés. »

« Eau Pure » (24 octobre 2013 à 22h15) s'est référé à l'inénarrable José Bové qui ne fait pas dans la dentelle : l'EFSA serait « contrôlée par l’agrobusiness »...

Terra nous propose : « Tout ce qu'apporte cette étude c'est la preuve que cet organisme ne sert plus à rien, complètement gangréné par les lobby. »

S'agissant de l'étude qui fait l'objet du billet ci-dessus, ce genre d'« argument » tombe bien mal : l'étude n'est pas de l'EFSA.

Mais M. Bové a écrit une phrase qui mérite réflexion : « De leur côté les Etats doivent enfin comprendre que dans la science comme dans les sphères de l’économie ce sont ceux qui paient qui donnent les ordres. » Appliquons-la à M. Séralini et ses rats difformes, financé par des multinationales de la grande distribution intéressées au plus haut point par les profits tirés du « nourri sans OGM ».

Wackes Seppi | 25 octobre 2013 à 10h41 Signaler un contenu inapproprié

Ce qu'a écrit M. ami9327 (24 octobre 2013 à 19h40) est parfaitement exact.

Le problème, cependant, est que les recherches sur la santé de l'Homme se font prioritairement sur les sujets agitent la société (et font marcher des chercheurs militants, ou plutôt des militants chercheurs, ainsi que leurs financeurs), non sur ceux qui, nos connaissances objectives, devraient être approfondis.

Vous avez la possibilité d'étudier l'influence « des pesticides » ou du dernier produit miracle à la mode pour hypocondriaques (la graine de goji par exemple) sur la santé ; que choisissez-vous ? Allez-vous étudier les méfaits (supposés) ou les bienfaits (acceptés a priori) ? Vous avez la possibilité d'étudier l'influence des « pesticides » sur les cancers ou d'un pesticide particulier sur les affections respiratoires sachant qu'il présente un risque du fait de son mode d'action ; que choisissez-vous ?

« Alors bien sûr on essaie par toutes sortes de moyen d'obtenir des résultats utiles et fiables... » ? Pas sûr du tout. On fait tourner des labos. Au-delà de la grande difficulté à obtenir des données fiables sur des effets qui ne peuvent qu'être faibles et dilués dans la masse des actions d'autres facteurs, c'est ce que met cette étude en évidence.

Cette étude, et d'autres. Il serait temps d'en tirer les conséquences.

Wackes Seppi | 25 octobre 2013 à 10h44 Signaler un contenu inapproprié

D'accord avec "Wakes up little seppi" il faut en tirer les conséquences et interdire les phytos

lio | 25 octobre 2013 à 11h34 Signaler un contenu inapproprié

C'est vrai, elle n'a pas fait l'étude. Juste une revue scientifique d'études.
Des milliers d'études montrent les risques encourus par l'usage intensifs des pesticides.
J'ai même envie de dire : la quasi totalité des études.
Mais l'efsa préfère parler de méthodologie, de prudence. Du blabla.
Ils sont en conflit d’intérêt et ne veulent pas tirer les vraies conclusions qui s'imposent. Car l'agro-buisness est plus important.

Ça revient à être dans une maison qui brule avec un pompier qui vous dirai que le thermomètre n'est pas conçu pour mesurer la température des flammes !
Mais la maison, elle, elle brûle.

Terra | 25 octobre 2013 à 11h54 Signaler un contenu inapproprié

Mme Lio a des arguments – disons – percutants. Elle fait honneur à ce site...

Mais prenons Mme Lio au mot. Supprimons les phytos pour cause de « liens » ou d'« associations » vaguement perçus et très rarement établis avec des problèmes de santé.

L'agriculture dite « biologique » – qui déjà ne produit en gros que la moitié de l'agriculture dite « conventionnelle » en termes de rendements (par exemple 32 quintaux à l'hectare en blé contre 72) – sera privée :

de la roténone (lien établi avec la maladie de Parkinson)
des dérivés du neem (un perturbateur endocrinien, utilisé comme contraceptif en Inde)
despyréthrines dont certaines formulations sont irritantes pour les yeux, les voies respiratoires et la peau
le spinosad, dangereux pour les abeilles (les autres ci-dessus aussi...) et l'environnement
les dérivés du cuivre, irritants et dangereux pour l'environnement.

Bien entendu, il faudra être cohérent et interdire tous les phytos, même et surtout quand ils sont vendus à des particuliers sous la désignation générique « biocides ». Exit donc les insecticides domestiques, les antipoux, etc.

Wackes Seppi | 25 octobre 2013 à 12h12 Signaler un contenu inapproprié

« C'est vrai, elle n'a pas fait l'étude. Juste une revue scientifique d'études. »

D'une part, ce n'est pas « elle », mais cinq membres du Département d'hygiène et d'épidémiologie de l'Université d'Ioannina en Grèce. D'autre part, une « revue scientifique d'études » est une étude. Ça s'appelle une méta-analyse.

« Des milliers d'études montrent les risques encourus par l'usage intensifs des pesticides  ?

Oui et non.

Pas besoin d'études pour apprendre que les pesticides sont dangereux dans certaines circonstances, tout comme de nombreux produits de la vie courante.

Mais non, ce que montre l'étude en cause, comme par exemple celle, récente, de l'INSERM, c'est que de très nombreuses études ne valent pas grand chose (les plus mauvaises sont éliminées de la méta-analyse) et que ce qui reste n'est pas très concluant.

« ...l'agro-buisness est plus important » ?

Ça, c'est un procès d'intention. Mais la réalité est que « l'agro-business » est important : il nous nourrit.

Wackes Seppi | 25 octobre 2013 à 12h23 Signaler un contenu inapproprié

Wakes Sepi, ne confondez pas tout. Nous parlons ici de pesticides, et la comparaison agriculture conventionnelle et biologique n'a pas lieu d'être. Les écarts de rendement que vous évoquez ne sont pas comparables car pas sur les même apports d'engrais. Allez donc comparer la quantité d'azote amenée sur vos 72 qx en conventionnel (minéraux) à celle amenée pour tirer 32 qx de bio, et vous comprendrez pourquoi il y a un écart. Un blé bio fertilisé comme en conventionnel atteindra les 72 qx sans problème. Seulement il ne peut être utilisé que les engrais verts ou les prairies temporaires, les apports d'engrais organiques étant onéreux.

L'agriculture conventionnelle n'est pas plus durable que la bio, car elle est ponctionnée d'engrais et de phytos qui, une fois l'addition faite, sont bien loin des critères de durabilité de la bio (1 kg d'ammonitrate équivaut à 0,33 l de gazoil).

Quant à vos remarques sur la roténone ou le cuivre, si la recherche se penchait sur comment s'en passer plutôt que de s'orienter vers la conception de nouveaux phytos, nous aurions trouvé la solution depuis bien longtemps.

Rudy | 25 octobre 2013 à 13h24 Signaler un contenu inapproprié

L'agrobusiness nous nourrit autant qu'il nous détruit, pour reprendre une célèbre maxime...

Alors je pose la question : avons-nous besoin de nous gaver de viande (et donc des céréales et protéines produites pour nourrir les animaux) pour bien vivre ?
Quel est le sens d'une agriculture subventionnée qui exporte vers des pays qui n'ont pas besoins de nos produits mais d'une vrais agriculture locale tout ça en polluant l'eau, en rendant malade ses agriculteurs, sans assurer réellement un revenu décent ?

Pourquoi développer autant d'hostilité envers un mode de production qui ne triche pas, qui n'empoisonne pas en masse et à long terme (on pourra me réciter une énième fois le coup du seigle mais c'est un contre feu un peu usé...) et qui ne demande qu'à s'améliorer vers une production améliorée et des prix diminués ?

Le plus consternant est d'entendre des gens (a priori compétents) soutenir que le tout chimique est la seule voie alors qu'on peut faire sans, les exemple de Rudy n'étant qu'une petite partie...

jujuniep | 25 octobre 2013 à 13h59 Signaler un contenu inapproprié

"Mais la réalité est que « l'agro-business » est important : il nous nourrit."

Ca c'est tout à fait vrai et il faut aussi noter que l'agro buiseness, du moins en Europe ou en France essaye de le faire au mieux et de manière raisonné en ayant une vue globale d'échelle et non une focalisation extremiste sur le "produire sans aucun intrants".
De ce fait il est quand même important de noter que l'on cherche non pas à harmoniser les différentes productions vers le 100% intrants obligatoire ou le 100% 0 intrants mais plutôt vers un maillage de solutions de productions avec label de différentes qualité en fonction des cibles de débouchés. Chose que les extremistes de l'une ou l'autre des "solutions" techniques a du mal à percevoir ou pour certains mesurer les enjeux quand on les mets entre eux (être respectueux de l'environnement pour assurer une durabilité, être viable économiquement et remplir l'objectif de nourrir le monde).

L'agro buiseness tel que décrié plus bas n'est en fait que le reflet de la filière PROFESSIONNELLE (et qui maitrise son sujet) de l'agriculteur au chercheur. Son soucis est son manque de communication pour expliquer son travail et surtout le valoriser. Il est toujours plus facile de crier au loups. Ca fait peur et ça créer l'abrutissement de masse.

Sinon, on peut proposer a des catégories professionelles exterieurs du monde agricole de faire des études sur ce même milieu sans aucune consultations de professionels ^^'

kathar | 25 octobre 2013 à 14h25 Signaler un contenu inapproprié

bonjour
je vous recommande vivement l'émission de ce jour "Science Publique " à 14:00 sur France Culture, le sujet était "à quoi servent les controverses scientifiques ? " où il est question des modes de développement de ces débats et/ou polémiques. Pour ma part j'en tire la conclusion qu'aujourd'hui toute étude devrait mentionner dans sa publication le CV des auteurs et les financements non seulement de l'étude elle même mais aussi ceux de sa publication.
Faut-il aller jusqu'à demander la même chose aux auteurs de ces commentaires ? Je n'y serais pas opposé, je laisse la réponse à l'équipe d'Actu-environnement...ceci n'est qu'une boutade, mais à creuser, non ?

degolarson | 25 octobre 2013 à 17h31 Signaler un contenu inapproprié

Rassurez-vous, M. Rudy, je ne confonds pas tout.

Quand on vient affirmer qu'on peut se passer de phytos – ou qu'on propose effrontément de les supprimer, ce qui revient à peu près au même – on doit en mesurer les conséquences.

Eh oui ! L'agriculture dite « biologique » utilise aussi des pesticides. Pas moins dangereux pour la santé et l'environnement. Certains le sont bien plus. Et pas moins de phytos ; quand on voit les quantités de cuivre balancées sur les vignes ou les pommes de terre, ce serait plutôt plus. Mais chut ! Il ne faut surtout pas le dire aux bobos à qui on fait croire que l'agriculture « biologique », c'est zéro pesticides.

« Un blé fertilisé... » ? C'est bien naïf. Dites-moi comment vous feriez pour apporter l'azote nécessaire au 72 quintaux, sous forme organique, évidemment pour qu'il soit disponible au bon moment. Et d'où viendrait cet azote. Et quelle proportion du potentiel de rendement sera « bouffée » par les parasites et maladies.

« L'agriculture conventionnelle n'est pas plus durable que la bio... » ? C'est bien d'admettre que « la bio » n'est pas durable.

« ... si la recherche se penchait sur comment s'en passer... » ? Il y a belle lurette qu'elle s'est penchée dessus. Mais il y a des solutions que les bobos rejettent aussi. Et Bonne Mère Nature a le chic pour contourner nombre de ces solutions. Ce à quoi nous répondons par l'innovation dans tous les domaines pertinents.

Nous parlons ici de phytos ? Et si on parlait de rapport bénéf

Wackes Seppi | 25 octobre 2013 à 18h09 Signaler un contenu inapproprié

Nous parlons ici de phytos ? Et si on parlait de rapport bénéfices-risques ? Les risques étant pour une partie tels que décrits par l'étude de l'Université de Ioannina ?





M./Mme jujuniep a écrit  (vendredi 25 octobre 2013 à 13h59) :

« Pourquoi développer autant d'hostilité envers un mode de production qui ne triche pas, qui n'empoisonne pas en masse et à long terme... »

Mais non, aucune hostilité. Mais les thuriféraires, les prosélytes, trichent. Notamment sur la question des phytos.

Ce mode de production n'a pas les vertus qu'on lui attribue avec force flonflons. Les graines germées de fenugrec, c'étaient 50 morts en Allemagne et des centaines de handicapés à vie. Le sarrasin contaminé aux graines de datura, des dizaines d'admis aux urgences. Moins de phytos pour protéger l'intégrité physique et biologique des produits ? Souvent plus de mycotoxines quasi garanti, dont certaines sont des cancérigènes, neurotoxiques, reprotoxiques, etc. avérés.

« Le plus consternant est d'entendre des gens (a priori compétents) soutenir que le tout chimique est la seule voie... » ?

Où avez-vous vu un prosélyte du « tout chimique » ? On peut faire sans ? Oui. La question est : à quel prix ?

Pas seulement financier mais aussi, notamment, sanitaire. Et si on analysait sobrement la situation en considérant les risques pour ce qu'ils sont plutôt que pour ce qu'ils sont allégués être ; et en considérant les bénéfices à leur juste mesure ?

Wackes Seppi | 25 octobre 2013 à 18h14 Signaler un contenu inapproprié

Apparemment selon certains dans ce fil, l'EFSA devrait être constituée de personnes pures (ce mot m'effraie) n'ayant jamais eu aucun lien avec le business, donc, mettons-y uniquement des gens qui ne connaissent absolument rien au sujet et surtout, ne les payons pas du tout: ils ne pourront pas être soupçonnés d'accointances.

Albatros | 26 octobre 2013 à 10h17 Signaler un contenu inapproprié

Combien de procès les multinationales de l'agroalimentaire produisant ce genre de produit phytosanitaire ont-elles perdues ?
Combien de procès ont été intentés ?
Combien de procès sont en instruction dans combien de pays ?

Combien d'agriculteurs morts par suicide ou empoisonnement ? (une des sources de l'endettement des agriculteurs étant l'incapacité de rembourser aux banques les prêts qui ont servis à financer tous ces investissement inutiles)

Pendant la guerre du Vietnam, l'agent Orange était-il considéré comme un pesticide ?

ComteZer0 | 28 octobre 2013 à 02h38 Signaler un contenu inapproprié

à Rudy

Vous faite vraiment partie des personnes qui afirment sans rien connaitre!
Oser dire que la limitation du potentiel bio n'est du qu'a la limitation des fertilisants est la preuve total de votre incompétance dans le domaine.
Venez expliquer cela aux 70 agri bio avec qui je travail,vous risqez de les agacés un peu .
La plus gros limitation des potentiels bio est bien sur comme le savent tous les agri bio (sinon il ne durent pas longtemps) est du au divers bio agresseur contre lesquel les cultivateurs se sont toujours battu.
Cela va mieux pour certain insectes avec l'arrivé du spinosad (insecticide bio).Ce qui est vraiment domage c'est qu'au niveau profil tox et écotox ilest carrement plus à risque que d'autre insecticdes dit conventionnel.L'absurdité de la filière bio défendu par les croyants abruti d'info a l'envers.
Pour les reste des commentairse:Le délire des croyants habituel.

yannquirigole | 28 octobre 2013 à 10h01 Signaler un contenu inapproprié

Pourquoi tant de haine, yannquirigol ? Toujours cette violence verbale gratuite qui vous va tant... Vous arrivez à travailler avec des bio sans les insulter tout la journée ?

Pour Wakes seppi, je me doutais qu'on ressortirait le coup du fenugrec ou du sarrasin (je l'avais écris d'ailleurs) et bim, en plein dedans. Heureusement qu'il y a eu ces incidents (de filières, d'ailleurs, pas directement lié à la production bio en tant que telle) pour vous donner des cartouches... Mais il faudrait songer à le renouveler avec du plus moderne, non ?

Je reste quand même interpellé par le fait que les réactions soient si agressives envers le bio alors que l'article parle et montre les dangers des pesticides (avérés pour au moins 2 maladies, le plus gros des dégâts restant à venir).

La meilleur défense, c’est l'attaque comme on dit et vous avez vite fait de déporter le débat sur le bio pour faire oublier le fond de l'article. Bien joué !

Mais ne parlons pas de bio ou de conventionnel... Parlons de pesticides. Les pesticides tuent et handicapent des hommes, rendent malades les agri, leurs enfants,etc. sans parler évidemment de empoisonnement à long terme des sols et de l'eau. Ça, c'est avéré, personne ne peut le nier. Et face à ce constat, il y des gens qui pensent qu'il est tant d'améliorer nos pratiques pour consommer le moins possible de phyto.

D'autres préfèrent parler de mycotoxine pour justifier les leucémies...

jujuniep | 28 octobre 2013 à 13h25 Signaler un contenu inapproprié

1/2

En détracteur n° 1 de l’AB, j’ai nommé Wakes Sepi pour :
- la palme d’or de l’hyprocrisie et de la mauvaise foie
- la volonté de prôner un modèle effectivement non durable (vous jouez sur les mots, « l'agriculture conventionnelle n'est pas plus durable que la bio » voulait bien évidemment dire que l’agriculture conventionnelle n’était pas durable comparé au bio !)
- et une profonde haine envers les gens qui eux, souhaitent développer un mode de production plus durable et moins polluant, quitte à essuyer certains échecs (tant adulés des pro-phytos et tellement facile). Mais qui ne tente rien n’a rien, et beaucoup reste encore à trouver. Et votre vision de l’AB-bobos est juste pitoyable, mais rien de bien étonnant quand on connait votre avis sur les PGM.

Pour vos remarques, ô combien constructives, je perçois que vous n’avez finalement rien comprit au mode de production bio. Un blé fertilisé en bio fait certes appel à un complément en azote organique dans les zones où il n’y a pas d’effluents d’élevage, mais la majorité de la fertilisation sera assurée par le sol lui-même (magique non ?), car un sol fertile s’auto-suffirait presque (la MO, vous connaissez Mr Sepi ?). Alors pour près de 60 uN/ha totales (14% disponibles), nous arrivons à des blés faisant 65 qx : faites le calcul de l’efficacité des unités apportées et vous verrez que nous sommes pas mal ! Combien d’unités en conventionnel pour faire le double, soyez honnête ?

Rudy | 28 octobre 2013 à 15h19 Signaler un contenu inapproprié

2/2

Vis-à-vis du cuivre, mauvaise foie également : les agriculteurs bio ne traitent pas plus en cuivre leurs PDT que les autres (6 kg/ha/an), et nombres d’entres eux n’arrivent pas à 3 kg. Des programmes pour s’en affranchir sont toujours en cours, et effectivement personne n’a la solution miracle pour le moment, et surement pas vous. Quant à la roténone, mettez vous à jour, elle est interdite depuis 2008.

Pour yannquimefaitrigoler, je n’ai en rien dit que le potentiel des cultures bio était limité par la fertilisation, j’ai dit que c’était entres autres un des facteurs explicatif (1500 caractères pour argumenter, vous conviendrez que cela est court pour être exhaustif !). Je plains seulement les 70 agriculteurs bio avec qui vous travaillez, vu le peu d’optimisme que vous montrez envers ce mode de production. Effectivement, les bioagresseurs sont un problème en bio, et c’est l’enjeu des programmes en cours également de recherche visant à démontrer l’intérêt d’une gestion à la rotation mais également paysagère (la protection intégrée, vous connaissez ?). Mais effectivement, il est plus facile de ne pas y croire quand on n’arrive pas encore à comprendre la complexité de l’agencement des populations des auxiliaires, leurs dynamiques de développement et les facteurs qui les favorisent ou non. Tout reste (presque) à identifier, et effectivement, avec les phytos, c’est bien plus simple !

Merci jujuniep pour votre participation, comme quoi tout n’est pas perdu.

Rudy | 28 octobre 2013 à 15h19 Signaler un contenu inapproprié

Jujuniep, vous êtes également un champion des raccourcis, des conclusions rapides et de la déformation de propos...
"quand d'autre parlent de tout chimique" etc etc

Quand au fait que les Phytos sont dangereux pour la santé c'est pas une nouveauté. Par contre réussir à dire que telle ou telle molécule est responsable de maladie précise au travers d'étude courte sans isolé l'impact des autres facteurs exterieurs satellites c'est un peu "fort de café".
Que certaines molécules soient très fortement suspectées d'avoir un impact siginificatif sur le sytème nerveux (à court ou moyen terme) ou d'avoir une forte rémanence dans le sol est déjà suffisant pour inciter le sprofessionels à utiliser des méthodes alternatives, et si c'est non possible parceque trop tard ou impossible, à utliser des molécules avec moins d'impact pour une éfficacité recherchée identique ou le plus proche possible. Je pense quand même que la R&D en produits Phytopharmaceutiques est conciente de l'ensemble des enjeux santé et environnement et c'est pas en criant au loups dés que le mot phyto est cité que l'on fait avancer les choses.

Kathar | 28 octobre 2013 à 15h44 Signaler un contenu inapproprié

suite
Mon animosité envers certain est du au ras le bol d entendre autant de contre vérité mis en avant par des escrologiste (mot très bien trouvé pour qualifier ceux dont je veux parler et que j'adore surtout si il agace certain qui savent tout mieux que tout le monde alors qu'il ne sont que de simple croyant mené comme des moutons par les environementeurs comme seralini ,lepage,MMR et …. )
Pour terminer la reconception paysagère est un gros sujet en ce moment et si j’espère vraiment que l’on va pouvoir valoriser encore plus .
En lutte bio à par la pyrale du maïs avec les tricho mais là on est en lutte biologique par inondation alors que pour la reconception paysagère ont va vers la lutte biologique par acclimatation se qui serait encore mieux.Les parcelle avec des haies planté favorisant les auxiliaires (noisetier ….) sont en place mais pour demain être sure de leur valorisation on à encore des indicateurs à définir.
Je ne suis pas un anti bio mais un agacé anti connerie.

Au fait le monde agricole est en bonne santé et ce n’est pas les quelques cas dramatique généralisé par des s. d’escrologiste qui changerons ce fait .Trois énormes étude (dont agrican) ont montré que le monde agricole faisait partie des populations active qui se portait mieux que la moyenne .
Faire une généralité de quelques cas dramatique est lamantable.

yanquirigole | 28 octobre 2013 à 18h15 Signaler un contenu inapproprié

Kathar,
mon propos était certes résumé mais sans raccourcis malhonnêtes car défendre les pesticides et le cortège de problèmes sanitaires (avérés ou suspectés) que cet article met en lumière en nous balançant les habituelles mycotoxines et sarrasin est parfaitement scandaleux et symptomatique de personne incapable de concevoir une agriculture avec moins de pesticides (pas sans, avec moins)... D'où mon "tout chimique".

On parle ici de santé publique à grande échelle, d'empoisonnement à long terme et d'efforts à faire en termes d'évaluation des impacts et certains disent "oui mais avec le bio y a eu l'affaire du datura" ! Ça ne vous choque pas ?

Je ne suis pas expert en chimie et je ne me permettrai pas de parler des enzymes, des modes d'actions, etc que je ne maîtrise pas. Mais il suffit d'avoir quelques connaissances en agronomie pour savoir qu'on peut continuer de produire presque autant avec moins de pesticides, grâce à des techniques agronomiques efficaces, certes parfois plus complexes que les traitements. Juste histoire de réduire notre exposition sans entrer dans le débat de bio.

J'aurais espéré au moins un consensus sur ce point, surtout à propos d'un article qui montre clairement un lien entre pesticides et leucémies / la maladie de Parkinson... mais c'était sans doute trop demandé à des gens pour qui les pesticides restent une religion (ou un fond de commerce ?)

jujuniep | 29 octobre 2013 à 08h41 Signaler un contenu inapproprié

Bonjour,
J'ai travaillé dans le secteur des "pesticides". Pour le compte du Ministère, j'ai incité les arboriculteurs du Midi à n'utiliser que ce qu'il fallait, pas plus, la devise des Avertissements Agricoles était le "bon conseil au bon moment". Le Service de la Protection des Végétaux avait une certaine notoriété. La "PV", comme l'appelait les arbo, était jugé comme un service largement indépendant des pressions commerciales. En 94, j'ai créé une édition supplémentaire pour remplacer le travail d'un technicien décédé à 38 ans d'un cancer du cerveau. Quelques années après, c'est mon adjoint qui était terrassé, en six mois, par ce terrible mal. Cet ingénieur, très brillant, était spécialisé en conseil viticole. Il était aussi notre spécialiste des "effets secondaires"... il étudait, pour les produits anti-mildiou ou anti-oîdium, leur action sur la faune des acariens de la vigne. A ce titre il avait manipulé presque tout ce qui avait été testé en vigne sur le Languedoc. Cette année là, a notre congrès de Suze la Rousse, une de nos plus brillantes collègues, l'archétype de la battante, arriva avec un turban, plus de cheveux, épuisée...et quelques mois après ce fut l'autre ingénieur... celui qui comme mon adjoint vigne travaillait sur les "effets non intentionnels" mais lui sur l'action des produits sur la totalité de l'entomofaune.... et puis ce fut l'avalanche, un de mes anciens techniciens, deux collègues de l'Ouest...
J'ai quitté ce travail, à mon grand regret

Ricaneur | 31 octobre 2013 à 11h56 Signaler un contenu inapproprié

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