La rencontre a en outre abouti sur l'adoption et la signature de la Déclaration de Libreville. Une déclaration qui engage les gouvernements à prendre des mesures adéquates afin de tirer le plus grand parti des synergies entre la santé, l'environnement et d'autres secteurs concernés.
La Déclaration de Libreville est un événement important pour l'Afrique. Nulle part ailleurs, l'impact des risques environnementaux sur la santé humaine ne se fait sentir avec autant d'acuité, a indiqué à cet égard le Dr Maria Neira, directrice du département de la Santé publique et de l'Environnement à l'Oms.
Souvent liée aux problèmes économiques comme la pauvreté généralisée, les modes de production et de consommation non durables ou encore la répartition inéquitable des richesses et le fardeau de la dette, la dégradation environnementale peut entraîner de lourdes conséquences sur la santé humaine telles que des maladies comme le paludisme, la tuberculose, le choléra, ou la fièvre typhoïde.
Aussi, au terme de cette conférence, les ministres ont exprimé leur volonté de rechercher activement des partenariats avec la société civile mais aussi de faire appel à leur expertise pour effectuer les changements susceptibles de contribuer à l'amélioration de la situation environnementale de l'Afrique.