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Le Royaume-Uni veut mettre fin à la vente de nouveaux véhicules thermiques en 2030

Transport  |    |  D. Laperche

Parmi les dix points pour une révolution industrielle verte (1) que vise le gouvernement britannique figure la fin de la vente de nouvelles voitures et camionnettes, qu'elles soient à essence ou diesel, d'ici 2030, soit dix ans plus tôt que prévu.

« Notre révolution industrielle verte sera alimentée par les éoliennes d'Écosse et du Nord-Est, propulsées par les véhicules électriques fabriqués dans les Midlands et par les dernières technologies développées au Pays de Galles, afin que nous puissions envisager un avenir (2) plus prospère et plus vert, » a assuré le Premier ministre Boris Johnson, lors de la présentation de ses objectifs environnementaux, mercredi 18 novembre.

Pour accompagner cette interdiction, le Royaume-Uni prévoit notamment d'augmenter la capacité de production d'hydrogène (500 millions de livres sterling) pour l'industrie, les transports, l'électricité et les habitations, de développer le nucléaire (525 millions de livres sterling), mais également d'appuyer le développement des véhicules électriques (582 millions de livres sterling de subventions pour l'achat de ce type de véhicules) ainsi que les bornes de recharge (1,3 milliards de livres sterling) et la production de batteries (500 millions de livres sterling). Il compte autoriser la vente de voitures et camionnettes hybrides « capables de parcourir une distance importante sans carbone » jusqu'en 2035. Il compte également lancer une consultation sur l'élimination progressive des nouveaux poids lourds diesel, sans toutefois fixer de calendrier.

« L'impact de cette décision sera international, a estimé la Fondation européenne pour le climat (ECF). Selon la base de données Comtrade des Nations unies (3) , le Royaume-Uni représente un part importante des exportations des principaux pays exportateurs de véhicules de passagers ; l'Allemagne (12,6 %), la Belgique (20,4 %), l'Espagne (11 %) et la France (7,6 %) ».

Pour mémoire, la France a quant à elle fixée la fin de la vente des véhicules thermiques à 2040. Le pays le plus en pointe sur le sujet reste la Norvège qui prévoit cette interdiction pour 2025.

1. <br />https://www.gov.uk/government/publications/the-ten-point-plan-for-a-green-industrial-revolution/title<br />
http://Consulter le site du gouvernement britannique
2. https://www.actu-environnement.com/blogs/floriane-beauthier/114/avis-expert-brexit-droit-royaume-uni-floriane-beauthier-cabinet-briard-165.html<br />
http://Lire Brexit : quelles conséquences pour la protection de l'environnement au Royaume-Uni ?
3. https://comtrade.un.org/data?utm_campaign=FR-+Interdiction+des+v%C3%A9hicules+thermiques+UK&utm_medium=email&utm_source=autopilot<br />
http://Consulter la base de données Comtrade des Nations unies

Réactions3 réactions à cet article

C'est oublié un peu vite que le problème en amont reste la quantité de véhicules en circulation sur le modèle du véhicule individuel de nos sociétés avec toujours plus de véhicule en circulation. Le fait que le véhicule individuelle soit non émetteur de gaz polluant à l'utilisation masque le fait qu'il est un désastre écologique et humain dans les pays où sont extraites les matières premières nécessaires à sa fabrication. Tout cela pour soutenir un modèle de consommation qui n'est plus viable à court terme.
Par ailleurs ce modèle de "transition écologique" des modes de déplacement a de très forte chance d'être accessible aux franges aisées de la population en pénalisant encore plus les défavoriser voire les classes dites moyennes.
Où est l'annonce d'investissement dans les transports en commun?

Damien | 20 novembre 2020 à 10h45 Signaler un contenu inapproprié

J'irai dans le même sens que Damien. En lisant l'article, je comprends qu'on garde le même modèle de déplacement, on change juste le mode de propulsion du véhicule, moins émetteur (de CO2.. pour le reste, on comptera dans 30 ans). C'est un progrès pour les GES, certes. Mais au final, çà ne changera rien aux bouchons, qui seront toutefois moins polluants et moins sonores. Ca nous fera une belle jambe, tant de temps perdu sur la route (urbaine et péri-urbaine).

nimb | 20 novembre 2020 à 15h21 Signaler un contenu inapproprié

L'évolution vers l'électrique 50 ans après le train est un évidence, puissant au démarrage, silencieux et fiable, on attend évidement que la construction soit à l'encan, que tout tienne 500000 km.
Quand aux accus, la solution actuelle est pour moi provisoire, on passera aux mégacondensateurs dans les 10 ans.
Faire de l'hydrogène, pour moi ça tient du fantasme, le rendement est ridicule et le sera toujours.
Elon Musk doit danser de bonheur, logique il y a les Tesla et les bouses en ferraille électrifiées.
Les Anglais ne s'y tromperont pas.

pemmore | 20 novembre 2020 à 20h33 Signaler un contenu inapproprié

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