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Les professionnels des ENR préparent le Grenelle de l'environnement

Le Syndicat des énergies renouvelables qui participera au groupe de travail Climat du Grenelle formule dix propositions pour que la France participe à l'objectif communautaire d'atteindre 20% d'EnR dans la consommation totale d'énergie en 2020.

Energie  |    |  C. Seghier
   
Les professionnels des ENR préparent le Grenelle de l'environnement
   
Le 5 juillet dernier, le Syndicat des énergies renouvelables (SER) qui participera au groupe de travail Climat du Grenelle de l'Environnement a présenté ses propositions pour que la France participe à l'objectif communautaire d'atteindre 20% d'énergies renouvelables dans la consommation totale d'énergie en 2020. Rappelons que les 27 pays membres de l'Union européenne réunis au sommet des chefs d'état et de gouvernement sont parvenus à un accord en matière de lutte contre le changement climatique, lors du Conseil européen organisé les 8 et 9 mars dernier à Bruxelles. Ils ont en effet adopté un triple objectif d'ici à 2020. L'UE s' est engagée tout d'abord à réduire ses émissions de gaz à effet de serre de 20% par rapport à 1990 à l'horizon 2020. Cet effort de réduction pourrait même être porté à 30% si d'autres pays développés s'engageaient à atteindre des réductions d'émission comparables et que les pays en développement les plus avancés sur le plan économique apportaient une contribution adaptée à leurs responsabilités et à leurs capacités respectives. Les États-membres se sont également engagés à un gain de 20 % en terme d'efficience énergétique et une teneur obligatoire de 10% de biocarburants dans les carburants classiques. Enfin, les 27 pays membres de l'Union Européenne ont pris l'engagement collectif de faire passer la part des énergies renouvelables dans la consommation totale d'énergie (dite énergie primaire) de 6,5 à 20% d'ici à 2020. Toutefois, cet objectif global se fera avec une approche différenciée par pays pour tenir compte de certaines spécificités nationales : une répartition des charges sera négociée de manière séparée, à partir de propositions que la Commission européenne soumettra entre juillet et septembre.

Mais même si cet objectif reste pour l'instant européen, le président du SER, André Antolini estime que pousser la part des renouvelables à 20% de la consommation énergétique globale doit également être l'objectif de la France.
Comme la production française actuelle d'énergie primaire d'origine renouvelable est de 6% des besoins globaux d'énergie, au même titre que la moyenne européenne, le président du syndicat qui compte aujourd'hui 300 entreprises ou associations d'entreprises rappelle que cet objectif suppose une croissance accélérée et nécessite de tripler [la capacité de production] pour parvenir à l'objectif européen. À cette fin, il conviendra selon lui de développer l'éolien, reconsidérer l'hydraulique à la hausse et développer le solaire photovoltaïque et la chaleur collective - eau chaude et chauffage - d'origine forestière et de la biomasse en général.

Des efforts devront se porter sur le déploiement d'un parc éolien d'une capacité de 25.000 MW d'ici 2020 contre 2.000 au mois de juin 2006. Pour André Antolini, cet objectif est réalisable car le gisement existe et avec un nombre de machines ''raisonnable'' car il est absolument certain que la puissance moyenne des machines sera de 3 MW contre 2 MW aujourd'hui. Donc pour installer 22.000 MW supplémentaires, il suffira d'installer 8.000 machines de plus, souligne le président du SER soit seulement 4 fois plus qu'aujourd'hui.
S'agissant de l'hydraulique, le SER estime que sa production devrait passer de 25.000 à 27.000 MW.
Quant au photovoltaïque, le syndicat évalue les besoins à 7.000 MW alors que la puissance ne dépasse pas 30 MW à l'heure actuelle. L'objectif reste possible si l'on compare ce qui se passe dans nos pays voisins, précise M. Antolini. En Allemagne 1.000 MW de photovoltaïques sont en effet installés tous les ans.
Pour développer le solaire thermique et les Pompes à Chaleur (PAC), il faudra équiper 4 à 6 millions de logements tous les ans d'ici 2020.
Le bois et les cultures dédiés pourraient participer à la production énergétique à hauteur de 23 millions de tonnes équivalent pétrole (Mtep), contre 8,5 Mtep en 2006. Nous savons que cela sera difficile mais possible, a souligné André Antolini sachant que les forestiers nous disent qu'avec la forêt existante, ils pourront mobiliser 7 à 8 Mtep d'ici 2020 et que si l'on installe des cultures dédiées, 7 Mtep seront réalisables en plus.
La production d'électricité à partir de biomasse (dont le biogaz et les déchets) devra quant à elle passer de 580 MW actuellement à 1.300 MW en 2020 soit l'équivalent de deux centrales thermiques, signale le SER.
Enfin, l'objectif très ambitieux en matière de biocarburant consiste à passer de 0,5 Mtep aujourd'hui à 6 Mtep en 2020 : s'il s'agit de diester, cela suppose la mise en culture de 4 millions d'hectares de colza ou autre protéoléagineux.

Pour atteindre ces objectifs, le SER souhaite que 10 propositions* soient intégrées au Grenelle de l'environnement qui doit avoir lieu fin octobre. Il s'agit de délivrer aux pouvoirs publics une boîte à outils efficace contre le changement climatique, a expliqué André Antolini. Le temps du constat est passé, maintenant il faut s'y mettre !. Le Syndicat suggère notamment une fiscalité incitative avec une TVA abaissée à 5,5% pour soutenir ce secteur. Une autre proposition consiste à mieux intégrer les énergies renouvelables dans la future réglementation thermique 2010 (RT 2010) et dans la réglementation des bâtiments, par exemple en imposant le label très haute performance énergétique - énergie renouvelable dans tous les marchés publics. Le Syndicat plaide également pour la création d'une véritable filière industrielle photovoltaïque comme au Portugal. Concernant l'emploi, ces objectifs par secteurs permettraient de créer près de 220.000 emplois, en plus des 75.000 existants.


*Proposition n°1 :
Mieux intégrer les énergies renouvelables dans la réglementation thermique 2010 (RT 2010) et dans la réglementation des bâtiments (par exemple en imposant le label très haute performance énergétique énergie renouvelable dans tous les marchés publics).

Proposition n°2 :
Généraliser la fiscalité écologique (par exemple en généralisant la TVA à 5,5 % sur toutes les énergies renouvelables).

Proposition n°3 :
Développer la chaleur collective renouvelable (ex : par l'aide à l'investissement des communes dans des réseaux de chaleur renouvelable).

Proposition n°4 :
Soutenir les énergies renouvelables électriques (ex : en créant des comités nationaux de pilotage, par filière d'énergie renouvelable, qui fixent des objectifs régionaux de développement des énergies et contrôlent le déroulement du programme).

Proposition n°5 :
Prendre en compte de manière prioritaire les énergies renouvelables électriques sur le réseau électrique (ex : en renforçant le réseau moyenne tension).

Proposition n°6 :
Impliquer fortement les collectivités locales (ex : en les autorisant à moduler les taxes locales en fonction des performances énergétiques des bâtiments).

Proposition n°7 :
Inciter à l'utilisation de transports propres.

Proposition n°8 :
Favoriser l'émergence de filières industrielles.

Proposition n°9 :
Mettre en place de grandes actions de sensibilisation et de communication (ex : en poursuivant les campagnes de l'Ademe sur la maîtrise des consommations).

Proposition n°10 :
Pérenniser et développer les marchés des énergies renouvelables dans les départements et territoires d'outre-mer (ex : en imposant les chauffe-eau solaires en logement collectif).

Réactions21 réactions à cet article

DEVELOPPER LES ENR

EXPERT européen pour les agences regionales de l energie, il semble aussi important d'inciter toutes les régions françaises a se doter de telles agences, la Bretagne en manque encore!
reduire la tva est une chose mais le prix des solutions doit etre encadré pour l'aide, car sinon on ne facilite pas l accesibilité au consommateur!
il faut inciter financierement les constructions a intégrer les ENR avec des mesures fiscales réelles et rapides,
il faut aussi faciliter le croisement des normes européennes pour les matériaux ou technologies environnementales du ,batiment BIM, etc....
il faut mettre en place des formations professionnelles dignes de ce nom dans ce secteur
il faut faciliter les dossiers de mise en réseau des petits producteurs de renouvelables!!!
il faut accompagner les entreprises de ce secteur dans leurs investissements et leur développement!
j en suis et je sais ce dont je parle depuis plus de 15 ans!
LOIK DG ACCER OUEST

ACCER | 12 juillet 2007 à 07h03 Signaler un contenu inapproprié
Proposition

Autoriser les conseils généraux (départements) et régionaux à vendre de l'électricité.

C'est quand même incroyable que la loi interdise aux collectivités territoriales de vendre de l'électricité et par conséquent les désincite à installer des panneaux photovoltaïques sur leurs bâtiments (Code général des collectivités territoriales, Article L2224-32). Le gouvernement Villepin à encourager à contourner la loi, le nouveau gouvernement veut-il continuer dans cette voie absurde?

Hily | 12 juillet 2007 à 09h19 Signaler un contenu inapproprié
Et le bilan carbone ?

Monsieur le spécialiste, bonjour !

Je m'étonne de ne pas vous voir parler du bilan carbone !
Je pense qu'une bonne mesure serait d'instaurer une petite vignette sur chaque produit de consommation en y indiquant clairement le dégagement (ou la fixation) de co2 de la fabrication au recyclage. Cette mesure ferait prendre conscience à tout consommateur de l'empreinte écologique qu'il laisse en consommant tel ou tel produit, et , je pense que le consommateur consciencieux se tournerait vers des produits moins polluants comme celà s'est déjà produit dans l'electroménager depuis l'instauration de la catégorie en fonction de la consommation d'énergie. On remarque également depuis que cette mesure est en place, que les industriels ne fabriquent plus les produits qui consomment beaucoup.
On est ainsi passé de la volonté e bien faire à l'incitation idéologique!
Qu'en pensez vous monsieur l'expert ? et les autres ?
Donnez moi votre avis !

zitoun | 12 juillet 2007 à 09h22 Signaler un contenu inapproprié
Re:Et le bilan carbone ?

Je pense qu'il sera difficile de mettre sur chaque produit la quantité de CO2 émise de sa fabrication à son recyclage car pour tous les appareils électriques par exemple une grande part de ces émissions proviennent de la phase d'utilisation et sont donc liées au comportement du consommateur.

yopla | 12 juillet 2007 à 09h40 Signaler un contenu inapproprié
Re:Re:Et le bilan carbone ?

Je ne pense pas bilan carbone sur le fonctionnement de l'appareil, car dans ce cas, la classification existante est basée sur la quantité d'énergie nécessaire (et indirectement sur la quantité de co2 dégagée). A voir ta réponse, tu fais aussi parti de ceux qui n'on pas encore conscience de la quantité phénoménale d'énergie utilisée pour fabriquer, transporter et recycler un bien de consommation. Et qu'on soit bien d'accord, il ne s'agit pas de l'énergie necessaire pour la consommation ou le fonctionnement de l'appareil ou du bien de consommation.

zitoun | 12 juillet 2007 à 09h51 Signaler un contenu inapproprié
Re:Re:Re:Et le bilan carbone ?

de mémoire, la consommation d'énergie primaire chez les particuliers est bien loin de représenter 100% de la conso en France (quelqu'un a les chiffres?); le cycle de vie des biens consommés indépendamment des consommations "courantes" est très important. C'est logique: un produit est avant tout la somme de temps (de travail) et d'énergie, et cela s'applique y compris pour les matières premières.

Pour faire avancer une évolution des consommations, peut on faire comme pour le code de la route? - il y a des règles (la loi, les orientations, les mécanismes, l'organisation), des compteurs (chacun sait où il en est) et des radars (des contrôles, des sanctions).

toto | 12 juillet 2007 à 11h21 Signaler un contenu inapproprié
Niveau du débat

le RTE a des obligations réglementaires de fournir certains documents, dont un bilan prévisionnel fait en 2005 (disponible sur http://www.industrie.gouv.fr/energie/electric/pdf/rtebilan05_complet.pdf)
L'annexe 1 (page 64) sur l'éolien donne une argumentation très convaincante pour expliquer les impacts de ce mode de production d'électricité et les limites auxquelles on est exposé (difficile d'aller au delà de 10GW, conditions lourdes pour aller à 14 GW).

Du coup, les chiffres du SER sur l'éolien paraissent peu crédibles (je n'ai pas d'éléments pour les autres types de production cités), et je me demande du coup ce que vaut la collection de "bonnes intentions" affichée ici, sauf à démontrer une morale individuelle déjà très répandue...?

Peut-on espèrer que le grenelle de l'environnement a pour objet (derrière le théâtre médiatique) de prendre des décisions argumentées, en utilisant les "bonnes intentions" du type SER mais aussi les machins un peu plus compliqués aux plans techniques, juridiques, fiscaux, politiques etc etc qui rendent compte de la complexité de tout cela?

toto | 12 juillet 2007 à 11h36 Signaler un contenu inapproprié
Re:Re:Re:Re:Et le bilan carbone ?

Salut toto,

On est bien d'accord.
Il faudrait une loi, obligation de faire le bilan carbone de chaque produit de consommation
Un compteur, qui pourrait être une sorte de quotas de consommation indexé par exemple sur les objectifs de diminution des ges
Et un contrôle qui férifirait la validité du bilan carbone par exemple.
D'une manière générale, les spécialistes dans le domaine s'accordent pour dire que le bilan carbone est la clef d'une bonne politique de préservation de l'environnement, au même titre que le chiffrage exact des coûts de fabrication a guidé les politiques économiques.
On se rend compte que le coût environnemental n' a jamais été pris en compte et nous amène aujourd'hui a constaté le réchauffement climatique dut à l'activité humaine. Et le bilan carbone est un bon début pour le changement nécessaire...

zitoun | 12 juillet 2007 à 12h07 Signaler un contenu inapproprié
Re:Niveau du débat

Effectivement, le niveau n'est pas bien haut.

Les Allemands sont a 20 000 MW eoliens plus 3 000 MW solaires sans que ca ne pose le moindre probleme.

En terme d'equilibre, nous avons une multitude de station de pompage turbinage qui absorbent les surplus de production nucleaire puis les liberent en cas de demande. Nous pouvons parfaitement les utiliser pour compenser l'intermittence de certaines EnR car toutes comme l'hydro ne le sont pas.

Quant a opposer la 'morale' individuelle EnR a la morale individuelle nucleaire, la premiere est bien plus porteuse d'avenir et de respect des generations pas encore nees....

Steph | 12 juillet 2007 à 12h57 Signaler un contenu inapproprié
Limite de l'eolien

J'ai lu que l'éolien allemend est arrivé à saturation en terme de site (ce qui ne veut pas dire en terme de puissance installée, mais bon). Oui, il y a une limite à l'éolien, qui sera d'ailleurs déductible des plans départementaux. Et puis bon, un peu de "Pas ds mon jardin": les Monts du Forez, crète Nord-Sud, donc perpendiculaire au vent d'Ouest, entre St Etienne et Clermont-Ferrand, s'y prèteje ts bien, mais je considèrerais ce coin, pour ainsi dire vierge, comme dénaturé si il y était installé des marguerites de 50 m.

simonsgaillard@yahoo.fr

SimonGaillard | 12 juillet 2007 à 17h00 Signaler un contenu inapproprié
Re:Re:Niveau du débat

Je n'irais pas jusqu'à dire que tout va bien dans le meilleur des mondes en allemagne.

Faut pas oublier avec quoi ils produisent le reste de leur énergie.

L'énergie que l'allemagne utilise pour pour compenser l'éolien est tout sauf propre. et le bilan global de production de CO2 est loin d'être un exemple.

Faut pas oublier non plus que l'une des seules sources d'énergie "propre" (ça n'existe pas, mais vous voyez de quoi je veux parler) permettant de compenser les fluctuations de l'éolien est l'hydraulique.

Or l'hydraulique, est presque au max de ce qu'il peut donner.

Et l'hydraulique la plus adaptée à la compensation des changements brusques de consommation est bien souvent issue du nucléaire: STEP (on remonte l'eau avec l'électricité)

Je dis pas qu'il ne faut pas faire d'éolien. Je dis qu'il ne faut pas idéaliser cette source d'énergie (ni aucune autre d'ailleurs). C'est en regardant les problèmes en face qu'on arrivera à trouver LES solutions. Pas en partant du principe que comme c'est une énergie renouvelable, elle n'a pas de défauts.

bastien | 16 juillet 2007 à 11h55 Signaler un contenu inapproprié
sobriété et efficacité dans le bâtiment

Je pense qu'il faut orienter le projet avant tout vers la sobriété et l'efficacité énergétique. Oui à l'intauration d'un label HPE, écoconditionnant le versement d'aides aux projets de construction et je dirais avant tout sur la rénovation. Ce sont les populations les plus démunies qui vivent dans des logements "gouffre énergétique" provoquant une véritable fracture énergétique. En Drôme 1500 familles ne peuvent plus payer leur facture énergétique.
Avec la sobriété et l'efficience énergétique, les ENR trouvent naturellment leur place.
Gare aux subventions sur les équipments qui provoquent des dérapages incontrolés des prix des matériels!
Les prêts à taux zéro permettant le financement de la rénovation peuvent se révéler très efficace aussi

pierre26 | 16 juillet 2007 à 14h59 Signaler un contenu inapproprié
finis les discussions

c'est du n'importe quoi ce que tu racontes mon ami

book | 25 juillet 2007 à 11h36 Signaler un contenu inapproprié
Re:finis les discussions

pour élever le niveau, essaie d'argumenter.

Mais le fait que la production d'électricité française produit moins de GES que celle de l'allemagne c'est pas nouveau. de ce point de vue la France est dans le peloton de tête. C'est le seul domaine environnemental dans lequel la france peut se targuer d'avoir de bon résultats.

Faut juste savoir un minimum de quoi on parle.

bastien | 25 juillet 2007 à 12h16 Signaler un contenu inapproprié
Génération d'électricité par des éoliennes

Comment se laisser convaincre sans connaitre la contribution actuelle réelle des éoliennes déjà installées ?
J'ai consulté en détail un dossier d"impact " établi par Valorem pour Le BOurg Dun : il a été véritablement bâclé ; Valorem se comporte comme s'il s'agissait d'une pure formalité. Les rélévés de vent sont en totoale contradiction avec les moyennes sur 15 ans rapportés par météo France.
Il me semble que la production d'électricité par les éoliennes est une imposture, comparable à la recherche de pétrole par les avions renifleurs, prélude à bien des malhonnêtetés financières conduites par Elf ou Total.
Il faut avant tout réduire les gachis dans les transports comme dans le chauffage des habitations.

MB | 03 septembre 2007 à 17h13 Signaler un contenu inapproprié
Re:Génération d'électricité par des éoliennes

"Proposition n°4 :
Soutenir les énergies renouvelables électriques (ex : en créant des comités nationaux de pilotage, par filière d'énergie renouvelable, qui fixent des objectifs régionaux de développement des énergies et contrôlent le déroulement du programme"

Et sur quelles bases ces comités établiraient-ils leur feuille de route : tant d'éolienne par habitant ? tant de dB par oreille ? tant par vitesse de vent moyenne ? tant d'éoliennes visibles par km2 ?

En réalité, cette proposition a pour but d'utiliser plus efficacement le fameux engagement de 20% de renouvelable pour implanter des sources d'énergies impopulaires, sans tenir aucun compte des habitants concernés.

Une fois mis en place ces comités, on dira aux populations "il a été décidé - démocratiquement - qu'il fallait telle quantité d'énergie éolienne pour votre région; tant pis pour vos populations rurales (qui n'ont qu'à aller vivre en ville, d'ailleurs ça règlera le problème du chomage en milieu rural).

Ces comités seraient clairement une manoeuvre politique, pour désolidariser plus encore des filières impopulaires comme l'éolien (je parle auprès des populations concernées) de la démocratie locale.

Anonyme | 04 septembre 2007 à 11h29 Signaler un contenu inapproprié
Re:Génération d'électricité par des éoliennes

"Proposition n°4 :
Soutenir les énergies renouvelables électriques (ex : en créant des comités nationaux de pilotage, par filière d'énergie renouvelable, qui fixent des objectifs régionaux de développement des énergies et contrôlent le déroulement du programme"

Et sur quelles bases ces comités établiraient-ils leur feuille de route : tant d'éolienne par habitant ? tant de dB par oreille ? tant par vitesse de vent moyenne ? tant d'éoliennes visibles par km2 ?

En réalité, cette proposition a pour but d'utiliser plus efficacement le fameux engagement de 20% de renouvelable pour implanter des sources d'énergies impopulaires, sans tenir aucun compte des habitants concernés.

Une fois mis en place ces comités, on dira aux populations "il a été décidé - démocratiquement - qu'il fallait telle quantité d'énergie éolienne pour votre région; tant pis pour vos populations rurales (qui n'ont qu'à aller vivre en ville, d'ailleurs ça règlera le problème du chomage en milieu rural).

Ces comités seraient clairement une manoeuvre politique, pour désolidariser plus encore des filières impopulaires comme l'éolien (je parle auprès des populations concernées) de la démocratie locale.

Anonyme | 04 septembre 2007 à 13h41 Signaler un contenu inapproprié
Que veut M. Antolini ?

Ces quelques déclarations nous montrent que les "ambitions" du Président du syndicat des EnR ne connaitront d'autres limites que celles que la population rurale parviendra à lui imposer.

Le 8 juin 2004, à un débat organisé par l'AEPN :

"M. André ANTOLINI souhaiterait la suppression d'un amendement concernant les modalités d'octroi des autorisations de construire des éoliennes (suppression de l'article rendant obligatoire un avis de la Commission des sites avant de construire des éoliennes)"

et encore, le 5 mai 2003 :

"Oui, des sondages ont été effectués par l’ADEME et d’autres entreprises, dont notre syndicat, et ont abouti à ces résultats. L’on peut d’ailleurs remarquer que ce taux d’acceptation tend à croître au fur et à mesure que l’on se rapproche du site d’implantation. S’agissant du parc éolien de Vendée, un sondage SOFRES montre que plus on se rapproche du village concerné, plus les habitants sont favorables, à hauteur de plus de 96 %, ce qui est considérable. En outre, si l’on demande à ces personnes si elles préféreraient que l’éolien soit implanté ailleurs que sur le territoire de leur commune, elles répondent par la négative.

Enfin, j’ai reçu ce matin une photo de l’enseigne d’un ostréiculteur, libellée comme suit : « Chez Melon, tout est bon – dégustation en direct de nos bassins – vue sur les éoliennes » ! "

" Ainsi, pour réaliser le programme décidé par la France, il suffirait donc d’installer 3 000 à 4 000 éoliennes, sur l’ensemble du territoire français, pour atteindre les objectifs fixés. C’est très peu, comparé à nos 55 000 châteaux d’eau ou à nos 100 000 pylônes de haute tension. L’enjeu paysager doit être relativisé. Il s’agit d’un tout petit nombre de machines."

Enfin, tous ceux qui ont été confronté à une enquête publique et ont pu constater de quelle mascarade il s'agit , apprécieront la claivoyance du President :

"Nous avons été les premiers à demander, il y a deux ans, l’obligation de l’enquête publique pour l’éolien. Nous n’avons donc pas l’intention de développer cette industrie clandestinement. C’est du reste impossible."

Anonyme | 04 septembre 2007 à 16h10 Signaler un contenu inapproprié
gaz à effet de serre

Des efforts devront se porter sur le déploiement d'un parc éolien d'une capacité de 25.000 MW ?

Apparemment l'énergie du vent va occuper une grande place au grenelle de l'environnement. Les choses auraient davantage de sens si ce mode de production à l'échelle industrielle ne restait pas étroitement liés, faute de son manque de régularité, aux énergies fossiles (gaz, pétrole, charbon) responsable des émissions de GES. Comme pour chaque MW éolien il faut un MW thermique de régulation, dans la Programmation Pluriannuelle des Investissements (juillet 2006) il est prévu 5300 MW de thermique (et l’infrastructure correspondante) qui ne serviront uniquement qu’à la régulation de l’éolien. Il n’y a aucune autre raison d’être pour ce thermique qui va générer des émissions de GES considérables
en France l’électricité éolienne produite ne remplace rien et augmente simplement la production (et donc les quantités) et de surcroit ne permettra jamais d'atteindre les objectif du protocole de Kioto.

Bious | 27 septembre 2007 à 18h16 Signaler un contenu inapproprié
Re:Que veut M. Antolini ?

Antolini...il y en a eu un qui sévissait dans la "promotion immobiliere" serait-ce le même individu? En tout cas si j'en juge par ces propos si ce n'est lui c'est son frère cloné...

godipar | 04 octobre 2007 à 09h16 Signaler un contenu inapproprié
principale difficulté d'un porteur de projet

Bonjour,

Je suis propriétaire d’une petite centrale hydroélectrique d'une puissance de 90kw. Cette installation date de 1920. Je pourrais facilement faire une installation neuve avec un barrage si possible rehaussé de quelques dizaines de centimètres (sans impacter le voisinage) pour obtenir une puissance de 500 à 900 kW seulement la complexité du dossier d'autorisation et la quasi certitude d'essuyer un refus car par principe les barrages sont nuisibles et à ''limiter strictement'' (sdage Loire Bretagne).

En conclusion, je trouverais utile que le grenelle de l'environnement s'attache à la simplification administrative, à la limitation de la surenchère environnementale de certains et pourquoi pas à la création d'une autorité (1 monsieur énergie renouvelable/environnement par département) permettant de trancher rapidement les dossiers qui sans quoi n'aboutissent pas ou aboutissent après des années stériles.

Merci d'avance
D Blaise

Anonyme | 05 octobre 2007 à 09h51 Signaler un contenu inapproprié

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