Basée essentiellement sur le niveau d'appréhension des enjeux liés au changement climatique, l'étude 2008 montre une nette évolution depuis 2007 avec notamment 80% des américains qui se disent inquiets contre 57% en 2007.
72% des sondés affirment être inquiets du changement climatique, contre 68% en 2007. Les Espagnols et les Brésiliens sont les plus concernés (88% et 86% respectivement). Ceci peut s'expliquer par l'aridité de certaines régions d'Espagne et par l'impact de la déforestation au Brésil, souligne l'étude.
85% des Français se disent inquiets
Depuis 2007, le nombre de sondés inquiets est quant à lui passé de 72 à 85% en France. Les plus fortes progressions du niveau d'inquiétude concernent également le Danemark (62% d'inquiets en 2007, 79% en 2008), la Pologne (de 47% à 58%), l'Inde (de 59% à 72%), la Russie (de 43% à 57%), le Royaume-Uni (de 74% à 85%).
L'étude indique également que pour 61% des sondés (66% en 2007), les responsables de ces changements climatiques sont les Etats-Unis et la Chine pour 18% (contre 14% en 2007). La majorité des Américains interviewés accusent leur pays d'être le plus en cause, à 74% (contre 82% en 2007).
Par ailleurs, depuis un an, dans le but de réduire les effets du changement climatique, les participants ont économisé de l'énergie (81%, contre 76% en 2007), recyclé leurs déchets (70% contre 65%), réduit leur consommation d'eau (69% contre 65%), réduit leur utilisation d'emballages et de sacs (68% contre 56%), acheté des produits écologiques (61% contre 53%), acheté des appareils énergétiquement efficaces (59% contre 53%) et cherché à s'informer sur le réchauffement climatique (58% contre 46%).
Quant aux solutions pour réduire les effets du changement climatique, les sondés ont d'abord cité la modification des comportements individuels (45%) et les progrès techniques (20%). Les restrictions et les incitations imposées par les gouvernements recueillent 29% des suffrages. Cela indique que si la technologie et les restrictions bénéficient du soutien de la moitié des sondés, la responsabilité individuelle est un axe clé de développement, souligne l'étude.
Article publié le 09 juillet 2008