80 % des protéines destinées au bétail européen sont importées chaque année du Brésil, des États-Unis ou encore de Chine. Afin de réduire cette dépendance, l'UE a décidé dans les années 1980, de subventionner la production de fourrage déshydraté, à l'instar de la filière de la luzerne déshydratée.
Des aides aujourd'hui remises en cause dans le cadre de la réforme de la Politique Agricole Commune (PAC). Pourtant, déshydratée et compactée sous forme de granulé, la luzerne, dont la culture n'a qu'un faible impact sur l'environnement, présente une qualité nutritionnelle et constitue donc un apport protéique aussi efficace que les tourteaux de soja, importés sans aucune garantie d'absence d'OGM.