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Actu-Environnement

Sûreté nucléaire : le Conseil de l'UE adopte définitivement la nouvelle directive

Risques  |    |  R. Boughriet

Le Conseil des ministres de l'Union européenne a approuvé le 8 juillet la révision de la directive européenne Euratom de 2009 qui établit un cadre communautaire pour la sûreté des installations nucléaires.

Le Comité des représentants permanents du Conseil de l'UE a adopté le texte le 11 juin dernier. "Les Etats membres de l'Union sont parvenus à apporter des améliorations substantielles à la première directive", s'est félicitée l'Autorité de sûreté nucléaire (ASN) dans un communiqué. Pris à la suite de l'accident nucléaire de 2011 à Fukushima (Japon), le texte prévoit la mise en place, tous les 6 ans, d'examens par les homologues européens sur des thèmes de sûreté précis, tirés des tests de résistance nucléaire. Le premier examen se déroulera en 2017. Il sera réalisé par les autorités de sûreté des Etats membres, en faisant appel au groupe des régulateurs européens dans le domaine de la sûreté nucléaire (Ensreg) et en s'appuyant sur l'expertise technique de l'Association d'Europe occidentale des autorités de sûreté nucléaire (Wenra).

La directive impose également une réévaluation de la sûreté de chaque installation nucléaire au moins tous les dix ans. Elle renforce la transparence en obligeant l'exploitant d'une installation et l'autorité de sûreté à informer les populations et les parties prenantes "aussi bien en fonctionnement normal qu'en cas d'incident ou d'accident". Le texte améliore la cohérence, au niveau national, de mesures de préparation des interventions d'urgence sur site.

Autre disposition : la nouvelle directive "met en exergue des principes de «défense en profondeur» (différents niveaux de protection visant à prévenir un accident ou à limiter ses conséquences) et de «culture de sûreté». Il s'agit d'une avancée importante qui prend en compte les accidents nucléaires passés", a précisé l'ASN.

Les Etats membres disposent d'un délai de trois ans pour transposer en droit national les dispositions de la directive.

"Dans une région où plus du quart de toute l'électricité et plus de la moitié de l'électricité produite sans émission de carbone sont d'origine nucléaire, il est crucial que soit garanti le fonctionnement sûr des centrales nucléaires. Cette révision de la directive en la matière montre que l'UE se trouve au premier rang pour la sûreté nucléaire", a déclaré Günther Oettinger, commissaire européen à l'Energie.

Réactions2 réactions à cet article

Günther Oettinger, commissaire européen à l'Energie ment.
Comment oser affirmer que l'utilisation de l'énergie fossile uranium dans les centrales nucléaires ne génère pas de CO2 ! :
- L'extraction du minerai avec des engins fonctionnant au diesel,
- le transport par camion ou train fonctionnant au fuel ou charbon jusqu'aux ports,
- le transport du minerai d'uranium par bateau jusqu'en France fonctionnant au fuel,
- les transports par camions fonctionnant au diesel jusqu'à Malvesi (Aude) puis jusqu'au Tricastin (Vaucluse) puis jusqu'à Romans (Isère) puis jusqu'à chaque centrale nucléaire,
- puis les transports des déchets radioactifs par camion ou train fonctionnant au fuel ou à l'électricité CO2 jusqu'au centre de traitement de La Hague (Manche)
- puis le retour des déchets traités par train ou camion vers leur producteur, etc... :
toute la chaîne de l'exploitation nucléaire produits du CO2, des gaz à effet de serre, des déchets radioactifs pour plus de 9000 générations.
Et chaque minute, heure, jour, nuit les installations nucléaires (125 INB en France + une trentaine d'INBs militaires + une vingtaine d'ICPE) rejettent dans l'air et dans l'eau des centaines de milliers de radio-contaminants.
Le nucléaire c'est : énergie fossile, pollutions à effets de serre, contamination radioactive
Sans même évoquer la destruction et la contamination des territoires et des cultures locales comme au Niger.
La seule sécurisation possible du nucléaire est sa mise à l'arrêt immédiat.

Juanito | 10 juillet 2014 à 14h03 Signaler un contenu inapproprié

Le développement des activités nucléaires en France s'est mis en place , puis poursuivi sans qu'à aucun moment les citoyens soient informés par des autorités réellement indépendantes des pressions du lobby électro-nucléaire et de l'ÉTAT.
Le vote de la loi " Bataille" relative à l'organisation de la gestion des déchets ne contredit pas cette réalité.

Les immobilisations monstrueuses accordées par l'ÉTATau profit de cette filière polluante de production d'énergie sont la cause du retard irratrapable pris par notre pays dans le développement des filières alternatives . Elles sont aussi une des causes de la faillite actuelle de l'ÉTAT.

Pour mémoire le développement inconsidéré de la médecine nucléaire est depuis de nombreuses années la première source de contamination de l'environnement par les déchets de soins que cette activité rejette dans l'environnement.

L'irresponsabilité légalement organisée des experts et des promoteurs de cette filière mortifère est aussi insupportable que la quasi irresponsabilité des exploitants des centrales, en cas d'accident.

Pourquoi donc les citoyens qui n'ont jamais été consultés sur le développement de cette filière de production d'énergie devrait-ils être mis à contribution, pour indemniser les futures victimes d'un accident nucléaire.?

Les mesures discriminatoires du droit commun qui privilégient cette filière sont en contradiction avec les principes constitutionnels.

La sortie rapide du nucléaire est la seule solution rationnelle

lacroix Gérard | 10 juillet 2014 à 22h01 Signaler un contenu inapproprié

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