La société prévoit de mettre en oeuvre, dans un premier temps, une plate-forme de déconstruction et de valorisation située sur l'aéroport de Tarbes, dont la première pierre devrait être posée au mois de septembre. Elle sera opérationnelle à la mi-2008. Tarmac Aerosave proposera, en complément de son activité de déconstruction, une gamme complète de services, allant du stockage à court terme des appareils jusqu'à l'étape de déconstruction, a précisé Safran. Ces services pourront être offerts à tous les possesseurs d'aéronefs (militaires ou civils de tous types). Le nombre d'avions civils arrivant en fin de vie au cours des 20 prochaines années est estimé à environ 6.200 (soit quelque 300 avions par an). Ce marché important sur lequel Tarmac Aerosave compte prendre une part de marché conséquente, a indiqué le Groupe.
Tarmac Aerosave fait suite au projet pilote PAMELA (Process for Advanced Management of End-of-life of Aircraft) qui avait permis de tester en 2006 des procédures de déconstruction et de valorisation de pièces ou des matériaux d'aéronefs en fin de vie. L'objectif était de démontrer que, d'ici à 2015, 85 % des éléments d'un avion pourraient être réutilisés, récupérés ou recyclés, en toute sécurité et dans des conditions respectueuses de l'environnement, a indiqué le communiqué.
Article publié le 25 juin 2007