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Actu-Environnement

La taxe carbone aux frontières de l'UE à nouveau sur la table

Gouvernance  |    |  Euractiv.fr

Le ministre français du redressement productif Arnaud Montebourg veut s'attaquer au projet d'une taxe carbone aux frontières de l'UE. Proposée par Nicolas Sarkozy, l'idée avait été rejetée.

Arnaud Montebourg veut remettre à l'ordre du jour le projet de taxe carbone aux frontières de l'UE pour protéger l'industrie locale de la concurrence déloyale. Lors de sa première interview en tant que ministre du redressement productif, sur France2 jeudi 17 mai, il a déclaré : « Nous devons demander la réciprocité. »

« C'est une taxe extérieure », a-t-il expliqué lorsque le journaliste lui a demandé s'il s'agissait de taxer des produits importés de Chine où l'industrie n'est pas sujette à des plafonds d'émission de CO2.

Il a ajouté que ce projet était déjà au programme de la Commission européenne.

Une idée ancienne et controversée

En réalité, Bruxelles a émis cette idée en 2008, lors de la présentation de son train de mesures sur l'énergie et la lutte contre le changement climatique. Le président de la Commission, José Manuel Barroso, avait affirmé que la Chine et d'autres pays exportateurs, aux politiques climatiques laxistes, pourraient être obligés d'acheter des permis de polluer pour pouvoir échanger avec l'Europe.

Mais cette idée n'a rassemblé que peu de partisans. Les fonctionnaires britanniques ont imm...

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Réactions9 réactions à cet article

Vive le protectionnisme. La démagogie est sans limite et lorsque des mesures de rétorsion seront prises contre nos exportations, vu l'état de la croissance en Europe, nous n'aurons plus que nos yeux pour pleurer.

Déjà que les idées écolos transformées en règlements à la noix doivent bien coûter à l'Europe un ou deux points de croissance...

Laurent Berthod | 21 mai 2012 à 11h59 Signaler un contenu inapproprié

@ Laurent B. :
L'idée que vous avancez est par trop manichéenne.

1. Si vous vous contentez d'importer des produits finis ou quasiment fini en UE ; Quel est la valeur ajoutée de votre activité pour le territoire ? Elle est extrêmement contestable, non pas comptablement, mais économiquement.

2. En revanche si on parle de matières premières qui sont transformées en Europe, là effectivement, la mesure perd un peu de sa substance.

Pour terminer, avec un protectionnisme à l'échelle de l'Union Européenne, on a largement de quoi s'en sortir. De plus, ceci permettrait également de nivelé les différences sociale qui existent entre pays de la zone. Parce que, soyons honnête, le mondialisme à outrance et la dérèglementation qu'il a engendré finissent par présenter un bilan plus que contestable.


Il est toujours difficile de parler d'éthique et de bon sens quand on parle de gros sous. Pas grave, on va juste attendre que certains prennent leur retraite et la Réforme suivra.

Hannicare | 22 mai 2012 à 09h45 Signaler un contenu inapproprié

Hannicare, vous devriez relire dans vos livres d'histoire les chapitres consacrés à l'entre deux guerres, vous y apprendriez les catastrophes engendrées par le protectionnisme mis en œuvre comme un prétendu remède à la crise.

Laurent Berthod | 22 mai 2012 à 10h12 Signaler un contenu inapproprié

Merci de vous soucier de ma culture, je vous suggèreais de vous pencher sur la conjoncture moderne économique.

Votre allusion à l'entre deux guerre est désuette pour partie puisque y avait-il l'Europe (au sens de la CEE, maastricht etc..) ?
Y avait-il les échanges de capitaux sur le marché mondial en instantané ?
Les seules bases économiques qui vous permettrait cette allusion ont déjà été démontée puisque pour la crise de 1929 :
1 - La production intérieure des grands pays industrialisés avait régressé plus vite que le commerce international. Ce n'est pas le protectionnisme qui a engendré l'effrondrement des échanges.
2 - C'est l'effondrement des liquidités qui est en cause dans ce cas précis. Donc par voie de conséquence, les premiers agissments des gros organes financiers ayant provoqué la bulle spéculative qui à éclater le jeudi noir.

Mais êtes-vous assez éclairé pour vous avouer à vous même qu'actuellement les Etats-unis sont probablement l'Etat le plus protectioniste du monde ? Que la Chine pratique allègrement le dumping, un mesure phare du protectionnisme moderne, et c'est sans compter la manipulation sur le taux de change du remninbi ?
Et ce n'est rien que les deux états les plus puissants du monde...

Rélisez vous que 88% du commerce communautaire se fait déjà avec un membre de l'union européenne. Nous sommes dans une UE qui tend à s'autosuffire. Pas des états européens isolés et vulnérables.

A l'union européen ne manque que la volonté politique

Hannicare | 22 mai 2012 à 12h48 Signaler un contenu inapproprié

Et bien quand les pays à qui on aura opposé une taxe carbone à l'importation de leurs produits n'achèteront plus que des Boeing et aucun Airbus, on en reparlera.

Laurent Berthod | 22 mai 2012 à 13h24 Signaler un contenu inapproprié

Vous avez raison, la situation à l'heure actuelle pour une commande placée auprès de ce genre de groupes est bien plus intéressante : On les laisse envoyer notre savoir-faire et les investissements productifs -nouvelles usines pour fabriquer la commande en question - générer une croissance forte chez ces pays plutôt que dans le notre... Allons bon.
Comme ça on gagne sur toute la ligne, ces pays apprendront à faire des avions
- performant car moins de R&D à financer
- et moins cher en coût de production puisqu'on leur finance l'usine.

Alors oui, on en reparlera...

Hannicare | 22 mai 2012 à 15h36 Signaler un contenu inapproprié

Qu'ils acquièrent des Boeing ou des Airbus, il apprendront ces technologies dans les mêmes délais. Mais d'ici là on aura eu des chômeurs supplémentaires en Europe, une balance commerciale qui se sera détériorée, des rentrées fiscales et de cotisations sociales qui auront diminué. C'est certainement comme ça que Flamby, le capitaine de pédalo, arrivera à relancer la croissance

Mais bon, si Montebourg croit à ses sornettes, il y croit. Et c'est bien triste pour notre pauvre pays.

Mon pauv' Monsieur, l'idéologie, c'est l'idéologie.

Laurent Berthod | 22 mai 2012 à 16h17 Signaler un contenu inapproprié

C'est vrai, ce n'est pas comme si on atteignait - déjà - des chiffres astronomiques pour le chomage ou la précarité au travail en Europe... Des pays présentent 50% de taux de chomage chez les jeunes, mais vous, pensez libéralisme et rigueur peut être pour sauver votre retraite.
Cette rigueur qui précisément handicap la consommation... qui touchera les entreprises... qui licencieront... qui créeront des chômeurs... qui plomberont les rentrés fiscales de l'état... qui ne pourra plus soutenir les ménages... qui consommeront de moins en moins... Bref, pas le temps d'apprendre ces mécanismes à une personne qui maintient qu'il faut continuer dans la voix emprunté.

Donc continuons a tout dérèglementer, comme on a le fait depuis des 10aines d'années, c'est sûr que ça va s'améliorer. Ne parlons surtout pas de mesure de protection économique, il faut continuer d'être le didon de la farce mondial.

Alors que l'idéologue que vous pensez que je suis, cher Mr Berthod, va voir ses enfants à peine nés, déjà endetter. Et ceci n'a qu'une seule raison : Le mode de vie que vous avez choisi et vos choix politiques pendant que vous êtiez un actif.
Maintenant, notre tour arrive et il va falloir tordre le coup à des mauvais comportements que vous avez considéré comme acceptables.

Pour finir, vous apprendrez que les bonnes idées sont éthiques, pas politiques. Le futur c'est nous, les choix qui vont avec aussi. Maugréer n'y changera rien.

Hannicare | 23 mai 2012 à 15h49 Signaler un contenu inapproprié

Mon commentaire précédent a visiblement été modéré... C'est dommage.

Mr Berthod, le chomage explose, les déficits commerciaux se creusent, les rentrées fiscales ne suffisent plus. Ce que vous prévoyez pour l'avenir, ça se produit déjà.
Et non les chinois ne rattraperons pas leurs retards technologiques si on entretient jalousement notre savoir. Faut pourtant pas sortir de l'ENA.

Je pense que l'idéologie, c'est de croire que le marché dérégulé s'autorégule... La main invisible c'est pas Adam Smith en 1700 et des poussières ?

En y repensant, après chaque crise, on met en place un protectionnisme, alors n'est ce pas un facteur de rémission économique ?

Hannicare | 23 mai 2012 à 17h01 Signaler un contenu inapproprié

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