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Actu-Environnement

Tempête Xynthia : l'Etat reste ferme

Gouvernance  |    |  F. Roussel
L'Elysée a réaffirmé ce lundi 12 avril, sa volonté d'interdire la réinstallation des victimes de la tempête Xynthia ''là où elles sont exposées à un risque mortel''. Les 1.393 habitations situées dans le périmètre des zones noires seront donc totalement détruites. 595 habitations sont concernées en Charente-Maritime, et 798 en Vendée.

Au lendemain de l'annonce de l'Elysée, François Fillon a réuni le 13 avril les 9 ministres et secrétaire d'Etat concernés par la gestion de l'après tempête Xynthia pour un vigoureux recadrage. Le Premier ministre a préciser que des ''délégués à la solidarité'' seraient nommés dans les 48 heures pour recevoir toutes les personnes qui souhaitent des explications sur les critères qui ont été choisis par l'Etat et sur les procédures d'indemnisation. ''Je veux une prise en charge individuelle de chaque cas et je donnerai aux Préfets les moyens pour garantir cette prise en charge'', a-t-il préciser ajoutant que cette procédure, ''est la seule qui permet de gagner de précieux mois par rapport aux procédures classiques d'expropriation sans remettre en cause les droits des personnes''.

Le Premier ministre a en effet précisé que le zonage devra faire l'objet, dans les prochains mois, d'une déclaration d'utilité publique puis d'une enquête publique ce qui rassure la fédération France Nature Environnement même si son vice-président Christian Garnier, rappelle ''qu'en toute logique, la concertation doit aboutir à une enquête publique et précéder la prise de décision, et non l'inverse. Toutefois, c'est une bonne chose que des postes de médiateur (délégué à la solidarité), soient mis en place, même si il est triste de devoir en arriver là'', ajoute-t-il.

FNE note en outre que le règlement de l'affaire Xynthia s'inspire d'une procédure ''qui a fait ses preuves'', celle des plans de prévention des risques naturels. ''Si ces outils ont été inventés, c'est entre autres pour éviter le traumatisme lié à une action « à la hussarde », déresponsabilisante, et pas forcément plus efficace que de simples décrets'', explique Benoît Hartmann, chargé de mission. L'association demande par conséquent la généralisation des plans de prévention des risques d'inondation d'abord sur le littoral, puis le long des voies d'eau, chenaux et étiers sur la bande littorale et enfin sur l'ensemble du territoire, DOM-COM compris.

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