Le ministre souhaite notamment qu'un plan de valorisation de la biomasse en particulier à vocation énergétique soit mis en œuvre conformément aux conclusions des Assises de la Forêt conduites sous son égide en 2008. Dès que les réseaux seront rétablis, les bois tombés en forêt devront être récoltés rapidement pour assurer leur valorisation, a-t-il commenté.
Michel Barnier, qui accompagnait dimanche le Président de la République en Gironde, a par ailleurs demandé aux Directeurs Départementaux de l'Agriculture et de la Forêt ainsi qu'aux Directeurs des Affaires Maritimes de faire une estimation précise des dégâts constatés sur la forêt, les exploitations agricoles, les pêcheries et l'ostréiculture.
Il a demandé à l'Office National des Forêts de mettre à disposition des préfets les équipes régionales de bûcherons expérimentés pour dégager les arbres, notamment sur les voies de communication.
La nouvelle secrétaire d'Etat à l'écologie, Chantal Jouanno, qui se rendra sur place mardi, a évoqué des conséquences dramatiques, notamment sur le massif landais.
Selon le syndicat des sylviculteurs du sud-ouest, la tempête a ravagé 60 % de la forêt dans le sud de la Gironde et les Landes et 680.000 foyers étaient toujours sans électricité lundi matin, selon ERDF, filiale de distribution d'EDF. Bertrand Lefebvre, délégué national aux risques naturels à la Direction nationale de L'Office National des Forêts, qui établit, dans le quotidien METRO, un premier bilan des dégâts causés par la tempête parle de dégâts sur le peuplement forestier aussi importants, sinon plus, que ceux de la tempête de 1999.
La ministre de l'Intérieur Michèle Alliot-Marie a annoncé lundi sur Europe 1 que l'état de catastrophe naturelle serait déclaré le plus rapidement possible et probablement dans les quinze jours dans les départements touchés.
Article publié le 26 janvier 2009