Le constructeur automobile japonais Mitsubishi Motors a avoué le 20 avril avoir triché lors de tests d'émissions de CO2 visant 625.000 véhicules, après le "dieselgate" de Volkswagen révélé en septembre dernier.
Il s'agit de quatre petits modèles vendus au Japon : "Ek Wagon et Ek Espace" (157.000 unités) mais aussi "Dayz" et "Dayz Roox" construits pour le groupe japonais Nissan (468.000 unités), a précisé Mitsubishi Motors dans un communiqué.
Nissan a découvert des écarts entre les chiffres fournis de consommation de carburant (relatifs au pneu) et ceux constatés, présentant un meilleur rendement lors de tests, a expliqué le groupe. La méthode d'essai utilisée était également différente de celle prévue par la loi japonaise. Mitsubishi Motors et Nissan ont annoncé l'arrêt de la production et des ventes des modèles en cause.
De son côté, le constructeur allemand Volkswagen a trouvé le 21 avril un accord avec la justice américaine, afin d'indemniser les propriétaires des véhicules diesel équipés de systèmes de contrôle des polluants truqués. Cet accord prévoit un dédommagement financier ou bien le rachat concernant 500.000 voitures de 2 l, selon le tribunal de San Francisco. Le montant de ces offres devrait être précisé en juin prochain.
Selon le quotidien allemand "Die Welt", Volkswagen pourrait verser 5.000 dollars à chaque acheteur américain. En France, 940.000 véhicules seraient concernés.Une instruction judiciaire a été ouverte par le parquet de Paris en février dernier.