Statoil, Shell et Total ont signé le 2 octobre 2017 un accord de partenariat pour développer un projet de stockage du CO2 dans le plateau continental norvégien, en mer du Nord, à partir de sites industriels situés à l'Est de la Norvège.
Le CO2 sera transporté à partir des points de captage par navire jusqu'à un terminal de réception sur la côte ouest de la Norvège dont le choix définitif sera arrêté avant la fin de l'année. Il sera ensuite déchargé et transféré dans des stockages intermédiaires, avant d'être acheminé par pipeline jusqu'aux puits d'injection sous-marins situés à l'Est du gisement Troll en mer du Nord norvégienne.
Le projet, soutenu par Gassnova et par d'autres acteurs étatiques, s'inscrit dans le cadre des initiatives prises par les autorités norvégiennes pour développer à l'échelle industrielle le captage-stockage de CO2 (CCS) en Norvège.
Premier site mondial
La première phase vise une capacité de stockage d'environ 1,5 million de tonnes de CO2 par an. Le projet se revendique comme le premier site au monde à recevoir du gaz carbonique de sources industrielles multiples et potentiellement internationales.
''Statoil est convaincu que sans capter et stocker le CO2, on ne peut espérer atteindre l'objectif pour le climat défini par l'Accord de Paris'', déclare Irene Rummelhoff, vice-présidente exécutive de Statoil chargée des nouvelles solutions énergétiques.
Quant à la multinationale française, elle revendique ''l'ambition de devenir un leader mondial des technologies de capture, utilisation et stockage du carbone'', selon les termes de Philippe Sauquet, directeur général de la stratégie et innovation de Total.