La Commission a lancé une consultation publique sur la manière dont l'Union européenne pourrait lutter plus efficacement contre le trafic des espèces sauvages. Différents pays se sont engagés dans cette lutte notamment à travers la destruction des stocks illégaux d'ivoire.

"La biodiversité paie un lourd tribut au trafic d'espèces sauvages, et nous devons trouver des moyens d'action plus efficaces, a affirmé Janez Potočnik, membre de la Commission européenne chargé de l'environnement, cette consultation est la première étape d'un processus qui, je l'espère, marquera un tournant dans notre approche".

Après une résolution adoptée mercredi 15 janvier, la Commission souhaite désormais recueillir l'opinion des citoyens sur la lutte contre le trafic des espèces sauvages : l'adéquation du cadre actuel, les instruments qui pourraient renforcer les efforts consentis pour faire face au problème, la manière dont l'UE en particulier peut contribuer à cette lutte, etc.

La consultation est ouverte (1) jusqu'au 10 avril 2014.

Cette dernière sera complétée par une conférence des parties prenantes le 10 Avril 2014. Les résultats préliminaires de la consultation publique y seront présentés et pris en considération dans le contexte du réexamen des politiques et actions de l'Union en la matière.

Ces initiatives font suite à la forte augmentation du braconnage et du commerce illégal d'espèces sauvages observée récemment à l'échelle mondiale. Ainsi, plus de 1.000 rhinocéros ont été victimes du braconnage en Afrique du Sud en 2013, contre 13 en 2007, par exemple. Le nombre d'éléphants africains abattus illégalement a doublé au cours de la dernière décennie (22.000 ont été abattus par des braconniers en 2012).

Un sommet international sur la criminalité contre les espèces sauvages se tiendra par ailleurs les 12 et 13 février prochains à Londres.