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Actu-Environnement

L'UNICEF publie une étude sur l'impact des changements climatiques sur les enfants

Parallèlement à la conférence de Bali, l'UNICEF a présenté le 12 décembre le rapport intitulé ''Le changement climatique et les enfants'' qui traite des effets de l'évolution du climat sur leur santé et leur développement.

Gouvernance  |    |  R. Boughriet
En marge de la Conférence des Nations Unies sur les changements climatiques de Bali, le Fonds des Nations Unies pour l'enfance (UNICEF) a publié le 12 décembre une étude qui traite des effets de l'évolution du climat sur la santé et le développement des enfants. Présenté lors d'une manifestation spéciale présidée par le Gouvernement grec, ce rapport intitulé ''Le changement climatique et les enfants'' vient compléter une autre publication de l'UNICEF, ''Progrès pour les enfants'' lancée le 10 décembre qui fournit notamment des données sur l'amélioration des taux de mortalité de l'enfant depuis 1990.

Si le nombre des décès chez les enfants de moins de cinq ans est tombé en dessous de la barre des 10 millions en 2006, l'UNICEF indique que les trois plus grandes causes de leur décès (infections respiratoires, maladies diarrhéiques et paludisme) sont liées aux facteurs environnementaux, responsables jusqu'à un tiers des décès chez les enfants de moins de 14 ans.

L'absence d'installations sanitaires de base, de mauvaises conditions d'hygiène et la consommation d'eau non potable contribuent au décès de plus de 1,5 million d'enfants qui succombent chaque année à des maladies diarrhéiques. 41 % de la population mondiale soit 2,6 milliards de personnes n'ont pas accès à des installations améliorées d'assainissement qui pourraient faire baisser de plus d'un tiers le nombre de décès de jeunes enfants liés à la diarrhée, a indiqué l'ONU à l'occasion du lancement officiel de l'Année internationale de l'assainissement en novembre dernier. Et si l'on ajoute à cela la promotion de l'hygiène - apprendre à bien se laver les mains, par exemple - deux tiers de ces décès pourraient être évités, a précisé l'Organisation des Nations unies. Un investissement annuel d'environ 10 milliards de dollars pourrait permettre de réduire de moitié le nombre de personnes qui n'ont pas accès à un assainissement de base d'ici à 2015, a-t-elle souligné.

L'UNICEF indique que la pneumonie et le paludisme sont quant à eux à l'origine de 27 % des décès des enfants de moins de cinq ans.

De son côté, l'Organisation Mondiale de la Santé (OMS) a averti que les décès dus à l'asthme, maladie chronique très répandue chez les enfants, pourraient augmenter de près de 20 % d'ici 2016 si l'on n'agit pas très rapidement pour réduire les émissions des véhicules et des usines.

En collaboration notamment avec le Programme des Nations Unies pour l'environnement (PNUE) et la Convention-Cadre de l'ONU sur les changements climatiques, l'UNICEF a souligné qu'elle cherchait à élaborer une stratégie qui favorise la création d'un environnement sain et sans danger pour les enfants. Cette stratégie se concentrera sur des mesures visant à prévenir ou réduire les risques environnementaux qui menacent la survie, la protection et l'éducation des enfants tout en améliorant les capacités à répondre à leurs besoins dans les cas de crise humanitaire liée aux changements climatiques.

L'UNICEF a indiqué qu'elle mettrait au point un ensemble de ressources éducatives sur l'environnement qui s'efforcerait de donner aux jeunes les moyens de protéger et de renouveler le milieu dans lequel ils vivent. Les enfants et les jeunes sont aussi très préoccupés par l'environnement, a affirmé l'UNICEF, qui souhaite faire entendre leur voix. Une importante richesse renouvelable reste abondamment disponible, c'est la capacité des jeunes à provoquer le changement, a déclaré l'agence.

Réactions3 réactions à cet article

Pour télécharger ce rapport

Le rapport "Le changement climatique et les enfants" est téléchargeable à cette adresse :
http://www.unicef.org/french/publications/files/Le_changement_climatiqueet_les_enfants.pdf

Catherine Seigneret | 20 décembre 2007 à 18h31 Signaler un contenu inapproprié
Une bonne nouvelle

Une bonne nouvelle l'UNICEF va solliciter la participation des enfants et des jeunes afin qu'ils s'investissent dans l'amélioration de l'eur environnement.
L'UNICEF, nous le savons , agit déjà sur de nombreux fronts pour prendre en compte les problèmes des femmes et des enfants.
Jusqu'à présent , elle souhaitait laisser les problèmes d'alimention à d'autres institutions comme la FAO ou à des grandes ONG.
Par exemple en matière d'avitaminose A , elle participait à la distribution de capsules nutritionnelles pour les enfants qui en étaient victimes. Elle refusait de s'occuper de la promotion de plantations d'arbres dont les feuilles et les fruits sont riches en vitamines A " La plantation des arbres , c'est à la FAO de faire ce travail !" . mais le problème c'est que la FAO n'est pas dotée de fonds pour réaliser ce type de programme.
Aujourd'hui, le vent semble tourner et l'UNICEF déclare vouloir avec le PNUE prendre les problèmes de nutrition et d'environnement à leurs origines.
Pour ma part , parcourant les pays sahéliens depuis des décennies, j'ai préparé des outils de communication et d'éducation environnementale ( livrets illustrés, affiches : libres de droits ) destinés aux jeunes enfants africains.
Malgré les belles paroles d'encouragement , jusqu'à présent , je n'ai trouvé aucune institution pour financer et diffuser ces supports.
Alors, en cette fin d'année 2007, j'accueille avec bonheur les déclarations de l'UNICEF. L'avantage avec l'UNICEF c'est que cette institution tient ses promesses.

Jean Yves Clavreul

02 31 34 99 26
jean-yves.clavreul@wanadoo.fr

jean yves | 21 décembre 2007 à 11h53 Signaler un contenu inapproprié
Re:Une bonne nouvelle

La participation de l'enfant dans la préservation et la protection de l'environnement est une action salutaire, dans la mésure où de nos jours la dégradation de l'environnement est une préoccupation majeure surtout dans les pays saheliens.
Le cas de pollution le plus choquant est la prolifération des déchets plastiques dans les grands centres urbains et même dans les campagnes les plus reculées.
Les programmes d'information et éducation sur l'environnement dans les écoles ont données de bons résultats dans les années 1990.
Un grandes institution telle que l'UNICEF peut bien contribuer à la mise en place d'un environnement saint, un cadre de vie favorable pour l'enfant avec moins de risque des maladies provenant des déchets (liquides, gazeux, solides)
Je suis membre fondateur d'une ONG oeuvrant dans le domaine de l'Environnement au Niger , nous sommes disposés à collaborer avec les grandes institutions pour garantir un environnement viable aux enfants et aux futures générations.
Tchadi Harouna
+22796499228
tchadi1985@yahoo.fr
Niger

Anonyme | 24 décembre 2007 à 11h38 Signaler un contenu inapproprié

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