Robots
Cookies

Préférences Cookies

Nous utilisons des cookies sur notre site. Certains sont essentiels, d'autres nous aident à améliorer le service rendu.
En savoir plus  ›
Actu-Environnement

L'usine Sanofi de Mourenx à l'origine de graves pollutions redémarre progressivement

Risques  |    |  L. Radisson
L'usine Sanofi de Mourenx à l'origine de graves pollutions redémarre progressivement

Le préfet des Hautes-Pyrénées a autorisé le 8 août une reprise partielle d'activité de l'usine Sanofi de Mourenx. Cette installation avait été mise à l'arrêt par l'exploitant le 9 juillet dernier suite à la révélation de rejets massifs de polluants. L'industriel s'est en effet conformé à l'ensemble des dispositions de l'arrêté de mise en demeure pris en avril dernier, indique la préfecture.

L'autorisation de reprise d'activité porte sur la production d'acide valproïque. Le préfet a fixé des prescriptions complémentaires à l'exploitant concernant les émissions de composés organiques volatils (COV) et d'ammoniac (NH3). L'Etat n'a en revanche pas autorisé pour l'instant la production de valproate de sodium, principe actif de la Dépakine produite sur le site. Sanofi propose la mise en place d'un dispositif complémentaire de traitement qu'il devait tester sans mise en œuvre de produits chimiques entre le 13 et le 17 août. La préfecture attend les résultats de ces tests et des modélisations complémentaires de rejet demandés par l'Ineris, qui avait été saisi avec l'Anses par les ministres de l'Ecologie et de la Santé.

"La reprise d'activité complète et la pérennité des mesures envisagées sont, dans les conditions actuelles, sources d'inquiétude", réagit la Sepanso 64. L'association, qui a révélé au grand public l'ampleur des rejets polluants de l'installation, demande que le retour à la fabrication de la Dépakine se fasse "dans la plus grande transparence et qu'il soit démontré que la population ne court aucun risque". Des contrôles effectués par l'inspection des installations classées avaient révélé des émissions de bromopropane, un gaz très toxique, dépassant 190.000 fois la norme autorisée mais aussi des émissions de valproate de sodium, un composé volatil dont les rejets sont pourtant interdits.

RéactionsAucune réaction à cet article

Réagissez ou posez une question au journaliste Laurent Radisson

Les réactions aux articles sont réservées aux lecteurs :
- titulaires d'un abonnement (Abonnez-vous)
- inscrits à la newsletter (Inscrivez-vous)
1500 caractères maximum
Je veux retrouver mon mot de passe
Tous les champs sont obligatoires

Partager

Bungalows et conteneurs de rétention pour stocker les produits dangereux DIFOPE
OLCT 100 - Détecteur fix de gaz toxiques et explosibles Teledyne Gas and Flame Detection