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Actu-Environnement

Miroir mon beau miroir, dis-moi que ça chauffe !

La caserne militaire de Saint-Christol d'Albion, dans le Vaucluse, a réinventé son système de chauffage, passant du fioul à la biomasse, combiné à une centrale solaire thermique à concentration, la plus importante du genre en France.

Reportage vidéo  |  Energie  |    |  B. Clarke

Le service infrastructure de la Défense (SID) mène un programme de décarbonation depuis 2010. La caserne militaire de Saint-Christol d'Albion (Vaucluse) en a profité. L'ancienne chaufferie au fioul lourd a été remplacé par une chaufferie biomasse pour chauffer 80 800 m2, soit 50 bâtiments : une piscine, un gymnase, des logements, des bureaux... Son réseau de chaleur a lui aussi été rénové. En 2016, pour compléter la démarche, un contrat de performance énergétique (CPE) a été signé avec Idex avec des garanties de réduction de consommations et d'émissions de gaz à effet de serre, en privilégiant le recours aux énergies renouvelables.

Pour répondre au contrat, Idex a parié sur Helioclim, société qui développe des centrales solaires thermiques à concentration. Celle installée à Saint-Christol d'Albion est la plus importante du genre en France avec ses 160 miroirs soit 560 kW installés pour une production annuelle de 466 MWh. En été, la chaufferie biomasse est arrêtée, car le solaire suffit pour assurer tous les besoins.

En plus d'être totalement décarbonnée, cette technologie présente l'avantage d'être 100 % fabriquée en France, aucune dépendance, si ce n'est les rayons du soleil... Lorsque ce dernier passe derrière un nuage, la production s'arrête quasiment. Toutefois l'eau chaude est stockée dans plusieurs réservoirs et la piscine sert, elle aussi, de stockage de chaleur.

Il s'agit néanmoins d'une technologie adaptée à des zone très ensoleillées et c'est surtout le marché international qui est visé : « on a déjà réalisé deux installations en Afrique pour de la production de chaleur pour de l'industrie, et deux autres vont bientôt voir le jour, toujours en Afrique », précise Charles Daniel, Cofondateur d'Helioclim.

Au final, l'ensemble des travaux menés par le SID aurait permis une réduction de 91 % des émissions de CO2 par an et une réduction de 70 % de la facture énergétique.

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