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Actu-Environnement

Mobilité active : Saint-Lô pédale à l'hydrogène

Dans la Manche, la ville de Saint-Lô teste, depuis décembre, les premiers vélos électriques fonctionnant à l'hydrogène. Elle expérimente ce nouveau mode de mobilité pour les déplacements domicile-travail et pour un usage touristique.

Reportage vidéo  |  Transport  |    |  R. Pernot

Saint-Lô n'a pas attendu le plan hydrogène du Gouvernement lancé en juin dernier pour expérimenter la mobilité douce à l'hydrogène, puisqu'elle a déployé, depuis décembre, un parc de bicyclettes électriques fonctionnant grâce à cette technologie.

Contrairement à un vélo électrique classique, l'électricité n'est pas stockée grâce à des batteries, mais sous forme d'hydrogène sous pression. La bicyclette est dotée d'une pile à combustible qui produit l'électricité à partir de l'hydrogène conservé dans un réservoir situé dans le cadre du vélo.

Les atouts par rapport à un vélo électrique classique : son autonomie de 100 km et un temps de recharge imbattable, pas plus de deux minutes.

Autre avantage : "Cette station produit son hydrogène sur place, ce qui évite toute logistique d'approvisionnement par camion", précise Stéphane Mauvais, directeur industrialisation d'Atawey, qui a conçu les bornes.

Le vélo à hydrogène, comme tous véhicules électriques, est non polluant, à condition que l'électricité soit produite à partir d'une énergie verte. Pour l'instant, les stations sont raccordées au réseau électrique de la ville. À terme, l'agglomération de Saint-Lô choisira un fournisseur d'électricité issue d'énergies renouvelables.

Seuls quatre vélos sont pour l'instant à l'essai auprès des employés d'une grande entreprise de la région, ainsi que pour du personnel de l'hôpital de la ville. Dix vélos seront ensuite proposés à la location pour les touristes en visite dans la région. La ville de Cherbourg accueillera également dix vélos cette année.

La Manche n'est pas la seule collectivité à faire le pari de l'hydrogène. La région Auvergne-Rhône-Alpes a inauguré une flotte de quinze vélos et une station de recharge connectée à une route solaire.

Réactions3 réactions à cet article

A voir… mais l'hydrogène sous pression est terriblement explosif,et l'atmosphère contient le meilleur des comburants: l'oxygène. Donc qu'a-t-on prévu au cas où le vélo se ferait percuter ? La coque métallique est-elle fiable ? Il faudrait que ce soit un mini tanker. Et on sait de plus qu'il peut y avoir création d'étincelles quand deux métaux se heurtent violemment : ATTENTION DANGER.

gaia94 | 21 août 2018 à 17h00 Signaler un contenu inapproprié

Technologie tout à fait inadaptée à cette machine. De même la P A C n'est pas adaptée à l'automobile de grande série de par son coût de fabrication trop élevé: présence indispensable d'un catalyseur en métal rare et cher.

bastibi | 27 août 2018 à 21h28 Signaler un contenu inapproprié

Pour répondre aux deux commentaires précédents:
- Le réservoir est certifié pour l'automobile. Il est composé de fibre de carbone et d'epoxy avec un liner en aluminium pour l'étanchéité. il a subi de nombreux test tel que le feux, l'épreuve des balles, les collisions ou encore les réactions chimiques. C'est la partie la plus fiable du vélo (ou du véhicule). Le danger est maitrisé avec environs 2 500 véhicules sur les routes sans incidents à déplorer.
- La technologie PaC est intrinsèquement plus simple et mieux adapté à l'automobile que le moteur à explosion (absence de lubrification, pas de pièce tournante, fonctionnement à basse température, etc...). La quantité de platine utilisée a diminimué significativement depuis les débuts de cette technologie. Il y a aujourd'hui moins de platine dans une pile que dans un pot catalytique diesel. de plus, le platine peut être recyclé sans problème.

Karel HUBERT
Dirigieant - Consultant hydrogène
EnerKa
www.enerka-conseil.com

EnerKa Conseil | 01 septembre 2018 à 21h57 Signaler un contenu inapproprié

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