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AccueilXavier Degon et Rémy RuatComment une vision erronée des impacts de l'électricité peut conduire à de mauvaises décisions pour le climat

Comment une vision erronée des impacts de l'électricité peut conduire à de mauvaises décisions pour le climat

La transition énergétique passera-t-elle par l'électricité ou le gaz ? Le débat est encore vivace entre les promoteurs de ces énergies. Les méthodes pour estimer le contenu CO2 de l'électricité sont multiples et hétérogènes. Rémy Ruat et Xavier Degon d'ED

Publié le 20/02/2017
Environnement & Technique N°368
Cet article a été publié dans Environnement & Technique N°368
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La décarbonation des usages de l'énergie est au cœur de la transition énergétique. Elle doit permettre de réduire les émissions de gaz à effet de serre (GES) en transférant des usages comme le chauffage, l'eau chaude, ou la mobilité, depuis une énergie fossile vers une source d'énergie moins carbonée. Ces transferts sont organisés dans le secteur du bâtiment avec la nouvelle réglementation environnementale (RE 2018), qui doit inclure dès 2018 un critère sur les émissions de GES1.

Afin de limiter les émissions, il faut cependant connaître les impacts des différentes énergies. Si l'évaluation est aisée dans le cas d'impacts directs, comme pour le gaz que l'on consomme chez soi, elle peut être plus complexe dans le cas d'impacts indirects, comme pour l'électricité qui est produite à partir de différentes sources carbonées et décarbonées. La pertinence de la réponse dépend de la compréhension que l'on a du système électrique et de son développement.

L'approche dite "marginale" conduit à surestimer les émissions de l'électricité

Une vision "marginale", régulièrement mise en avant pour parler des émissions de CO2 de l'électricité, considère le système électrique comme étant figé et propose de faire varier la consommation "à la marge" pour évaluer son impact. Elle conclut qu'une augmentation de consommation électrique conduit à la construction de centrales thermiques fossiles. Les émissions de CO2 de l'électricité supplémentaire consommée en 2015 par tout nouvel usage sont ainsi comparables à celles d'une centrale à gaz, avec 400 gCO2/kWh.

Cette approche surestime les émissions de l'électricité, car elle repose sur une vision erronée du système électrique. On s'en aperçoit en reproduisant ce raisonnement pour évaluer l'impact du développement de la demande électrique de 1990 à 2015. Avec le coefficient d'émissions "marginales" précédent, on conclut à une augmentation de 12 mégatonnes d'émissions de CO2 alors que les données officielles montrent une tendance inverse : en France comme en Europe, les émissions du système électrique ont diminué, respectivement de -45%2 et de -20%3 sur cette période.

La décarbonation par transfert d'usages vers l'électricité est plus pertinente que les transferts vers le gaz

Sur cette même période où l'électricité a diminué ses émissions de CO2 de -15 Mt, pour une augmentation de consommation équivalente, le gaz a augmenté ses émissions en France de +15 Mt (60 Mt d'émissions en 1990 à 75 Mt en 20144). Si cette consommation de gaz a permis de transférer des usages depuis le fuel et d'en réduire les émissions, on reste loin de la performance de l'électricité.

Les transferts d'usages vers une électricité toujours plus décarbonée sont donc plus pertinents pour atteindre les ambitions de décarbonation profonde qui marquent aujourd'hui les politiques énergétiques européennes5. C'est d'ailleurs cette trajectoire qui a déjà été suivie avec succès par la Suède, avec comme résultat une réduction d'émissions de -20%6 entre 1990 et 2012.

 

 

La cohérence avec les objectifs climatiques français et européens implique une autre approche

Une approche réaliste doit prendre en compte l'évolution de la consommation des usages électriques ainsi que celle de la production, les deux en cohérence avec les politiques énergétiques à l'œuvre. Avec notamment un objectif de 32% de la consommation finale couverte par des énergies renouvelables en 2030, la loi de transition énergétique prévoit que la production s'adapte à l'évolution de la demande, garantissant que les transferts d'usages se réaliseront vers une électricité bas-carbone.

Conformément à cette vision, et contrairement à la vision marginale qui inciterait au développement d'usages au gaz, il faut donc promouvoir des solutions électriques pour limiter au mieux nos émissions de CO2, comme, par exemple dans le bâtiment, la pompe à chaleur, qui équipe déjà depuis 2014 plus d'un nouveau logement sur cinq7. De la même manière, la comparaison des sources d'énergie en énergie consommée (entre le gaz, le fioul, et l'électricité notamment), est un moyen très clair pour les utilisateurs de choisir leur type de chauffage, et ainsi réaliser des économies. Il paraît alors légitime et essentiel de leur laisser le choix de leur énergie dans leur logement en offrant des critères de comparaison cohérents.

Avis d'expert proposé par Rémy Ruat, étudiant en sciences et politiques de l'environnement et Xavier Degon expert de l'équilibre offre-demande de l'électricité chez EDF

1 Lire sur Actu-Environnement : Les énergies renouvelables : grandes gagnantes du nouveau label Energie+Carbone- ?
https://www.actu-environnement.com/ae/dossiers/batiments-neufs/energies-renouvelables-gaz-solaire-batiment-label.php

2 Selon Repères : chiffres clés du climat, France et Monde, Edition 2016, Ministère de l'Environnement, du développement durable et de l'énergie, Institute for Climate Economics I4CE ; et le Bilan Electrique 2015, RTE
3 Données en annexe du World Energy Outlook 2015, AIE
4 Rapport SECTEN : Contribution des combustibles, 2015, CITEPA, catégorie gaz naturel et GNV
5 Le Paquet Energie-Climat de l'Union Européenne prévoit une réduction des émissions de GES de -40% d'ici 2030 par rapport au niveau de 1990.
6 La transition énergétique en Suède : un aperçu du modèle scandinave, Les cahiers de GLOBAL CHANCE n°36, GLOBAL CHANCE, Novembre 2014
7 Source Batiétude 2014, données présentées dans le Bilan électrique 2015 de Rte

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13 Commentaires

En veille

Le 21/02/2017 à 6h41

Bonjour,

et les pertes en lignes? Le fameux coefficient 2.58 n'est pas abordé. Quand on a besoin de 1 kw chez soit, il faut produire 2.58 kw à la source pour combler ces pertes par effet joule. Sauf si l'électricité est produire le plus localement possible mais nous en sommes encore loin à cause du parc nucléaire. Le gaz lui est brulé sur place, il y a des pertes comme tout déplacement de fluide, mais globalement pas de pertes de valeur énergétique entre la production et la consommation. Une fois intégré les énergies grises on pourra bientôt choisir l'équipement le moins impactant et on verra que la voiture électrique et le micro Photo Voltaïque des maisons sont loin d'être si vert que cela.. Pour les micro PV, juste une manière de contourner la rt2012 avec un gain annuel de l'ordre de 100 € pour permettre de charger son téléphone et les veilles des appareils.. Le solaire thermique pour la production d'eau chaude, une bonne enveloppe du bâti en voie de décarbonations , une pac sur géothermie ou aérothermie ou un ballon thermodynamique ou une chaudière à condensation pour profiter du gaz en cuisson issu du biogaz des fermes alentours, des éoliennes issues de coopératives citoyennes de territoires proches.. Ajouter à cela une éducation sur les usages de l'énergie, chez les particuliers. C'est tout ce mixte qui devrait être le bouquet gagnant de la transition énergétique.

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Albatros

Le 21/02/2017 à 10h21

Notons au passage que, depuis 1990, la France a fait mieux que la Suède en réduisant presque de moitié les émissions de son mix électrique (selon votre graphique) et en réduisant de 16% ses émissions totales, alors que la Suède, toujours depuis 1990, a augmenté ses émissions totales de 10%. Qui est le "mauvais élève"?
J'aime"le biogaz des fermes alentours" car, pour trouver maintenant une "ferme alentour" qui produirait suffisamment, faudra se lever de très bonne heure...

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Sirius

Le 21/02/2017 à 10h25

D'accord avec "en veille" sauf sur l'éolien .
Ou les machines sont proches de l'usager et les dommages psychologiques et paysagers perturbent la vie, ou elles sont éloignées ( aux dépens des sites naturels), et on retombe dans le cas des pertes en ligne . Qu'elles soient liées à une économie dite citoyenne ne change rien au problème énergétique .

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Jipebe29

Le 21/02/2017 à 10h30

Contrairement à ce qui nous est affirmé péremptoirement, le bilan carbone des EnR intermittentes est mauvais, mais de manière indirecte, car la gestion de l'intermittence nécessite des centrales thermiques en soutien permanent, obligées de fonctionner en régime discontinu, ce qui dégage encore plus de gaz satanique.

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Jipebe29

Le 21/02/2017 à 10h37

Baser les politiques énergétiques sur l’hypothèse arbitraire, non prouvée, de l’action mesurable du CO2 sur la température est parfaitement déraisonnable.

On en voit un exemple concret dans le monde réel récent : depuis 2001, il n’y a plus, selon les mesures Hadcrut, RSS et UAH, de réchauffement global, alors que, sur cette période, il y a eu inflation de nos émissions de gaz satanique (qui est quand même, rappelons-le, gaz de la vie, car indispensable à la photosynthèse)
http://www.woodfortrees.org/plot/hadcrut4gl/from:2001/to:2015/trend/plot/rss/from:2001/to:2015/trend/plot/uah6/from:2001/to:2015/trend
(L'année 2016, perturbée par un fort El Nino, est sortie de la tendance).

Un autre exemple plus lointain : au Cambrien (-500 à -600 millions d'années) le taux de CO2 a été de plusieurs milliers de ppm, et, de -100 Ma à -500 Ma (avec un minimum de quelques centaines de ppm autour de -300 Ma), la moyenne a été de 2000 ppm, sans que cela ne génère un réchauffement cataclysmique. Si les modèles numériques tournaient avec en entrée un taux de CO2 de quelques milliers de ppm, ils prévoiraient un emballement incontrôlé et exponentiel de la température, ce qui ne s’est pas produit dans le monde réel.

Ces deux observations montrent que les modèles n’ont aucune crédibilité, tout comme les thèses du GIEC sur le CO2, qui en sont le socle, et donc les politiques climat-énergie sont absurdes, coûtent très cher, et cela pour des prunes.

Où es-tu ô Siècle des Lumières ?

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Jipebe29

Le 21/02/2017 à 10h41

Voici quelles doivent être les caractéristiques de toute production rationnelle d’énergie électrique.
1. Elle doit être pilotable, adaptable en temps réel aux fluctuations de la demande. En particulier, elle doit être capable de gérer les heures de pointe (HP) et de réduire la production en fonction de la baisse de la demande en heures creuses (HC).
2. Elle doit être indépendante des caprices d’Eole et des cycles de Phébus.
3. Elle doit avoir un impact mineur sur l’environnement et la biodiversité
4. Le réseau de transport ne doit pas être soumis à des fluctuations brutales et aléatoires
5. Le prix du kWh doit être compétitif
6. La sécurité d’approvisionnement doit être garantie

De plus, pour satisfaire aux oukases injustifiés des réchauffistes et des plans climat-énergie, le bilan carbone doit être le plus faible possible, ce qui n’est pas le cas des EnR intermittentes. Bref, les EnR n’auraient jamais dû voir le jour sans l’idéologie absurde de la religion de l’écologisme.

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Jipebe29

Le 21/02/2017 à 11h15

Suite à des décisions de basse politique électoraliste, les centrales à surgénération Phénix et Superphénix ont été arrêtées, et nous avons perdu plus de 20 ans de savoir-faire et d’avantage concurrentiel. A mon sens, l’EPR, qui est une centrale à fission très (trop ?) sécurisée et qui n’est pas un saut technologique, est une filière transitoire, qui permettra de faire la jonction avec la surgénération à uranium appauvri (238U) puis à thorium (232Th), notamment la centrale à sels fondus, testée avec succès dans les années 70 à Oak Ridge, qui présente une sûreté de fonctionnement optimale. Ces centrales permettront de produire une électricité pilotable, compétitive (si les Verts ne nous imposent pas des normes aussi délirantes qu’inutiles...), avec peu de déchets, dont aucun à longue durée de vie, et, grâce au processus de surgénération et à l’abondance des ressources en thorium, ces filières seront utilisables pendant plusieurs millénaires. Rien à voir avec ces EnR ringardes...

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Florence

Le 21/02/2017 à 17h19

Coénove est interpellé par votre article. En effet, les résultats des derniers bilans prévisionnels RTE mettent clairement en évidence le lien entre la variation de la consommation annuelle (à la hausse ou à la baisse), essentiellement due à la variation des usages chauffage, et les émissions de CO2.
Ils établissent le contenu CO2 à environ 400g/kWhEF (loin des valeurs moyennes utilisées pour établir les bilans) :
• En 2014, la douceur hivernale a conduit à une baisse de la consommation de l’électricité en France de 6% par rapport à 2013, ce qui a entrainé une baisse des émissions de GES de 41%.
• En 2015, une hausse de la consommation de 2% par rapport à 2014, imputable à des températures plus froides, a conduit à augmenter les émissions de CO2 de 22%.

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Dmg

Le 21/02/2017 à 18h24

Il faut bien voir que ces calculs tordus qui reviennent à défavoriser l'électricité au profit du gaz (par exemple, le facteur 2.58 de "en veille") ont été mis en place par des officines écolos genre ADEME dont le seul objectif, pour des motivations essentiellement dogmatiques (et pas que, il y a derrière la main des pétroliers), est la mort du nucléaire, quels que soient les dommages collatéraux, en particulier un recours accru au gaz et la dépendance que ça entraine ! La seule solution pour un pays hyper développé et dense comme la France pour produire la quantité d’électricité dont il a besoin en permanence de façon fiable et prévisible, c'est le nucléaire associé à l'hydraulique. L'éolien ne fait que nous appauvrir et fragiliser le système. Il serait bon que EdF sorte de la langue de bois politicienne qu'on lui impose !

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En veille

Le 22/02/2017 à 6h24

Bonjour , en réponse à Albatros: Continuons d'être bon élève...
En réponse aux "fermes alentours", effectivement, si vous habitez Porte Maillot: point de fermes mais des tonnes de déchets organiques liés à la concentration humaine!
Sans être VRP d’un grand groupe. Je remarque que
GRDF a changé de logo, le F est devenu vert pour symboliser l’avènement du biogaz. Production locale, indépendance vis à vis de la Russie entre autres, valorisation des déchets des agriculteurs, de microalgues.. Séduisant non ? Nous pourrions aussi installer des méthaniseurs domestiques, quand on voit la chaleur naturellement dégagée par un composteur, comment douter que cela puisse ne pas fonctionner en exploitant nos étrons :).

Selon plusieurs scénarios issus de l’Ademe, Negawatt et même GRDF, la filière biométhane française est amenée à se développer rapidement dans les années à venir pour atteindre 12 à 30 TWh/an de biométhane injecté d’ici 2030, principalement sur le réseau de distribution.
A l horizon 2050 on parle de 82% du mix énergétique de la filière biogaz. Jusqu’à 133 TWh de biométhane de gazéification.

Ce que je redoute c’est que certains souhaitent créer de grandes fermes type 1000 vaches pour faire des méthaniseurs industrielles, cette solution est sidérante à l’heure des questions sur le bien être animal dans nos abattoirs, la mal bouffe...etc

Soyons optimiste! Bonne journée

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En veille

Le 22/02/2017 à 7h00

En réponse à Sirius :
Bonjour ,
Ma vision des éoliennes seraient plutôt celle du « poète ferrailleur » qui évoquait de « grandes paquerettes » , une époque on nous étions au stade de l’utopie. Comme quoi les utopies deviennent concrètent un jour.
L’éolien fait débat mais il faut bien faire des choix pour décarboner, des gens s’opposent actuellement en Aveyron, une question de proportion du projet sans doute. Bien sûr il ne faudrait pas que toutes nos côtes se transforment en « Tarifa » dans le sud de l’Espagne, là bas il vaut mieux regarder l’azur pour ne pas avoir le tournis.. Pour les pertes en lignes c'est moins gênant je trouve sur base d'une énergie gratuite; ce qui est dérangeant c’est le coût de déconstruction des mats non intégrés aux coûts d’installations apparemment, on peut aller a 1 M€. On en est on avec les supraconducteurs, cela répondrait peut être à cette problématique de stockage d’énergie variable ? L’erreur serait de ne pas intégrer les zones de migrations des oiseaux, les zones de pêches.. Et de choisir un site sur l’unique facteur de rentabilité immédiate en sacrifiant la nature environnante.. Avec une vraie concertation, du dialogue, loin des lobbys, on devrait pouvoir en installer un bon nombre tout de même.

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En veille

Le 22/02/2017 à 7h13

En réponse à jipebe29 : Bonjour!
Résumons :
Gaz satanique - Hypothèse arbitraire - Il n’y a plus de réchauffement global - Les modèles n’ont aucune crédibilité, tout comme les thèses du GIEC sur le CO2, les politiques climat-énergie sont absurdes, coûtent très cher, et cela pour des prunes - l’idéologie absurde de la religion de l’écologisme - Rien à voir avec ces EnR ringardes...
Pourquoi êtes vous si agressif ? La vérité qui dérange sans doute et c’est normal.
Le réchauffement est bien réel ! Dans mon village, ma vieille famille du centre de la France s’en est rendu compte aux déplacements des populations de grenouilles, d’insectes, d’oiseaux...
Je vous propose un parallèle avec l'industrie du tabac. Les campagnes de propagande pro tabac sont comparables à vos propos climatosceptiques sans difficultés, on pourrait faire pareil avec l'amiante, avec le plomb, avec la radioactivité ; des produits issus de la nature vraiment bons pour la santé !
1. Fumer n'est pas mauvais, c'est même bon pour la santé.
2. La cigarette, approuvée par votre docteur !
3. Les produits dérivés pour votre santé.
4. Que fument les docteurs ?
5. Le reste du corps médical s'y met aussi.
6. La cigarette, une prescription pour du plaisir !
7. Et toi, tu inhales ?
8. La cigarette dès le berceau !
9. Si les sportifs fument, pourquoi pas moi ?
10. Quelques messages subliminaux pour finir en beauté !

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En veille

Le 23/02/2017 à 7h41

Bonjour,

en réponse à DMG.
Pourquoi défavoriser l’électricité ? Parceque sauf erreur le chauffage électrique est aussi polluant que le chauffage au fioul, 265 g de Co2 par kWh en moyenne voir 600 g de Co2 en période de pic.
La ressource est limitée, il me semblait que l’uranium bénéficiait de réserves évaluées à 30 ans, en partant sur des réacteurs de quatrième génération, allez 100 ans.. Sans parler des zones de production à risques, de potentiels autres accidents type Fukushima ou Tchernobyl qui pourraient donner un coup d’arrêt à cette production dangereuse et extrêmement coûteuse, BURE entre 25 et 45 milliards pour enfouir les déchets, démonter une centrale prend 40 ans. Le nucléaire rend la France dépendante totalement ! Le nucléaire nous fragilise ! C’est une énergie qui freine la transition énergétique et encourage des méthodes douteuses pour ne pas dire mafieuses à coup de subventions des zones autours des sites de production.
ADEME officine écolo, c’est très amusant quand on connaît la qualité des ingénieurs en son sein ! Comme si écologie rimait avec bandit ; à croire qu’il y a des nostalgiques de Germinal et des cités crasseuses du début de l’air industriel, à l’époque où l’on encourageait les rejets pour réchauffer l’atmosphère afin de limiter le risque d’une nouvelle ère glaciaire. Faut dire que cela à drôlement bien marché !

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