''Au lendemain du drame, des élus locaux nous demandaient des réponses rapides. Nous avons donc présenté un premier zonage, mais il ne peut en aucun cas être considéré comme des zones de destruction massive'',a justifié le secrétaire d'Etat dans le quotidien. Les ''zones noires'' ont été depuis rebaptisées par le gouvernement ''zones de solidarité''. ''Cela peut donner le sentiment d'un changement de pied, mais c'était pour clarifier les choses'', a assuré le secrétaire d'Etat. ''Les zones noires ayant été perçues comme « dans trois semaines, les bulldozers arrivent'', a-t-il poursuivi. ''Nous avons mal communiqué, le terme zones noires était inapproprié et incompris'', a reconnu M. Apparu.
Il ne serait donc plus question de raser des maisons sans l'accord des propriétaires ni une enquête publique au préalable. ''C'est en vue de cette enquête qu'un nouveau périmètre de sécurité ajusté à la baisse est en train d'être établi'', a expliqué le secrétaire d'Etat. Une enveloppe de 450 millions d'euros est prévue par l'Etat pour indemniser les propriétaires. A ce jour, le rachat de 29 maisons en Charente-Maritime et 38 en Vendée aurait été finalisé, selon lui.
Article publié le 03 juin 2010