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Pneutech

Pneutech : une opportunité d'investir dans l'économie circulaire

La société Pneutech projette la réalisation d'une centrale thermique répondant aux nouveaux enjeux de l'économie circulaire et offrant un débouché rémunérateur aux détenteurs de pneus usagés et de résidus de broyage.

A l'inverse des unités d'incinération de déchets classiques, avant tout conçues pour détruire les déchets et éviter leur enfouissement, la centrale thermique projetée par la société Pneutech appliquera le concept de minerai aux déchets qu'elle utilisera comme combustibles.

Son process est en effet entièrement conçu dans une perspective de transformation de ceux-ci en matériaux de qualité et en énergie thermique et électrique.

Pneumatiques et résidus de broyage : des minerais à exploiter

Si l’adage « il y a de l’or dans nos déchets » a rencontré un certain succès il y a une vingtaine d’années, les concepts d’économie circulaire et de minerai de déchets ne se sont imposés que récemment, en raison de la raréfaction d’un certain nombre de ressources naturelles et énergétiques, conjuguée à la hausse de leurs prix. Ainsi la récupération des matières contenues dans les pneumatiques usagés et résidus de broyage automobile prend-elle aujourd’hui tout son intérêt.

Le pneu est en effet un combustible au pouvoir calorifique plus élevé que celui du charbon (35 MJ/kg contre 25 pour le charbon), il contient plus de carbone et produit moins de cendres, d’où son grand intérêt sur le plan thermique. Il est par ailleurs riche en métaux, notamment en fer (tringles et armatures en acier) et en zinc. Un certain nombre de métaux rares y sont également présents à l’état de traces, comme le cobalt.

Les résidus de broyage ont quant à eux un PCI plus faible, mais restent un combustible intéressant. Ils sont essentiellement constitués de matières organiques (élastomères, bois, textiles et mousses de polyuréthane), dans des proportions très variables. Ils peuvent également contenir une part non négligeable de métaux qui seront valorisables en sortie de traitement.

Un procédé thermique qui privilégie la valorisation

La centrale sera capable d’incinérer quotidiennement 300 tonnes de pneus entiers, pneus broyés, résidus de broyage et déchets de l’industrie du caoutchouc. Elle mettra en œuvre une technologie de combustion éprouvée, respectant en tous points les normes françaises et européennes applicables aux rejets dans l’atmosphère.

Les combustibles sont introduits dans le four à 1500°C. A cette température, toutes les matières organiques sont quasi instantanément sublimées. L’acier des tringles et de la carcasse fond rapidement en gouttelettes, qui sont rapidement refroidies par une trempe, produisant des grenailles d’excellente qualité pouvant être revendues à meilleur prix que la ferraille.

La combustion des matières organiques produit des gaz dont certains sont polluants (oxydes d’azote, SO2, chlore). Ceux-ci seront neutralisés par une unité de traitement permettant la valorisation du soufre sous forme de gypse de synthèse de grande qualité, et le chlore sous forme de chlorure de calcium. Le premier est utilisable dans l’industrie pour la production de plâtre et le second comme sel de déneigement.

On retrouvera dans les cendres des traces de tous les produits chimiques contenus dans les combustibles, notamment le zinc et le cobalt. Un procédé hydrométallurgique innovant permettra de dissoudre puis récupérer ces métaux de valeur. Notons que le cobalt est considéré comme une ressource non renouvelable stratégique dont le gouvernement entend sécuriser les approvisionnements.

Le carbone imbrûlé (environ 30% en poids des cendres) est séparé du mélange afin de le réutiliser pulvérisé sous pression comme combustible dans la chaudière.

D’une puissance de 30 MWe, la centrale produira de l’électricité pour un prix de revient évalué à 29,98 €/MWh (après revente des matières recyclables). Celle-ci pourra être revendue à EDF à un prix de 115 €/MWh dans le cadre d’un appel d’offres dans le cas où les pneumatiques sont considérés comme de la biomasse.

Opportunité d’investissement

En vue de boucler le financement de son projet, Pneutech a récemment lancé une offre de souscription de 5 millions d’euros auprès de professionnels : garagistes, collecteurs de pneumatiques usagés, centres VHU, entreprises de recyclage. L’entreprise propose en particulier aux détenteurs investisseurs la reprise à coût positif garanti* de leurs pneumatiques et résidus de broyage.

L’entreprise a déjà reçu le soutien de l’association Recyclage Automobile, fonds financier intervenant dans l'univers du recyclage automobile. Des banques, comme le groupe CM-CIC et des fonds d’investissement ont également manifesté leur intérêt à financer l’emprunt bancaire initial et souscrire à une augmentation de capital ultérieure. La BPI et l'ADEME sont également interessés pour intervenir financièrement dans le projet. Des dossiers sont en cours de montage en ce sens.

télécharger l'offre

Pour tout renseignement sur cette offre, contacter :

Grégoire JOVICIC, président
gregoire.jovicic@pneutech.fr
Tél : 33 (0)1 44 69 03 46
* Ce prix pourra atteindre 70 €/t pour les pneumatiques et 10 à 70 €/t pour les résidus de broyage.

Pneutech : une opportunité d'investir dans l'économie circulaire

La société Pneutech projette la réalisation d'une centrale thermique répondant aux nouveaux enjeux de l'économie circulaire et offrant un débouché rémunérateur aux détenteurs de pneus usagés et de résidus de broyage.

A l'inverse des unités d'incinération de déchets classiques, avant tout conçues pour détruire les déchets et éviter leur enfouissement, la centrale thermique projetée par la société Pneutech appliquera le concept de minerai aux déchets qu'elle utilisera comme combustibles. 

Son process est en effet entièrement conçu dans une perspective de transformation de ceux-ci en matériaux de qualité et en énergie thermique et électrique.

Pneumatiques et résidus de broyage : des minerais à exploiter

Si l’adage « il y a de l’or dans nos déchets » a rencontré un certain succès il y a une vingtaine d’années, les concepts d’économie circulaire et de minerai de déchets ne se sont imposés que récemment, en raison de la raréfaction d’un certain nombre de ressources naturelles et énergétiques, conjuguée à la hausse de leurs prix. Ainsi la récupération des matières contenues dans les pneumatiques usagés et résidus de broyage automobile prend-elle aujourd’hui tout son intérêt. 

 Le pneu est en effet un combustible au pouvoir calorifique plus élevé que celui du charbon (35 MJ/kg contre 25 pour le charbon), il contient plus de carbone et produit moins de cendres, d’où son grand intérêt sur le plan thermique. Il est par ailleurs riche en métaux, notamment en fer (tringles et armatures en acier) et en zinc. Un certain nombre de métaux rares y sont également présents à l’état de traces, comme le cobalt. 

Les résidus de broyage ont quant à eux un PCI plus faible, mais restent un combustible intéressant. Ils sont essentiellement constitués de matières organiques (élastomères, bois, textiles et mousses de polyuréthane), dans des proportions très variables. Ils peuvent également contenir une part non négligeable de métaux qui seront valorisables en sortie de traitement.

Un procédé thermique qui privilégie la valorisation

La centrale sera capable d’incinérer quotidiennement 300 tonnes de pneus entiers, pneus broyés, résidus de broyage et déchets de l’industrie du caoutchouc. Elle mettra en œuvre une technologie de combustion éprouvée, respectant en tous points les normes françaises et européennes applicables aux rejets dans l’atmosphère. 

Les combustibles sont introduits dans le four à 1500°C. A cette température, toutes les matières organiques sont quasi instantanément sublimées. L’acier des tringles et de la carcasse fond rapidement en gouttelettes, qui sont rapidement refroidies par une trempe, produisant des grenailles d’excellente qualité pouvant être revendues à meilleur prix que la ferraille. 

La combustion des matières organiques produit des gaz dont certains sont polluants (oxydes d’azote, SO2, chlore). Ceux-ci seront neutralisés par une unité de traitement permettant la valorisation du soufre sous forme de gypse de synthèse de grande qualité, et le chlore sous forme de chlorure de calcium. Le premier est utilisable dans l’industrie pour la production de plâtre et le second comme sel de déneigement.

On retrouvera dans les cendres des traces de tous les produits chimiques contenus dans les combustibles, notamment le zinc et le cobalt. Un procédé hydrométallurgique innovant permettra de dissoudre puis récupérer ces métaux de valeur. Notons que le cobalt est considéré comme une ressource non renouvelable stratégique dont le gouvernement entend sécuriser les approvisionnements. 

Le carbone imbrûlé (environ 30% en poids des cendres) est séparé du mélange afin de le réutiliser pulvérisé sous pression comme combustible dans la chaudière.

D’une puissance de 30 MWe, la centrale produira de l’électricité pour un prix de revient évalué à 29,98 €/MWh (après revente des matières recyclables). Celle-ci pourra être revendue à EDF à un prix de 115 €/MWh dans le cadre d’un appel d’offres dans le cas où les pneumatiques sont considérés comme de la biomasse.

Opportunité d’investissement

En vue de boucler le financement de son projet, Pneutech a récemment lancé une offre de souscription de 5 millions d’euros auprès de professionnels : garagistes, collecteurs de pneumatiques usagés, centres VHU, entreprises de recyclage. L’entreprise propose en particulier aux détenteurs investisseurs la reprise à coût positif garanti* de leurs pneumatiques et résidus de broyage. 

L’entreprise a déjà reçu le soutien de l’association Recyclage Automobile, fonds financier intervenant dans l'univers du recyclage automobile. Des banques, comme le groupe CM-CIC et des fonds d’investissement ont également manifesté leur intérêt à financer l’emprunt bancaire initial et souscrire à une augmentation de capital ultérieure. La BPI et l'ADEME sont également interessés pour intervenir financièrement dans le projet. Des dossiers sont en cours de montage en ce sens.

Télécharger l'offre

Pour tout renseignement sur cette offre, contacter :
Grégoire JOVICIC, président
gregoire.jovicic@pneutech.fr
Tél : 33 (0)1 44 69 03 46

* Ce prix pourra atteindre 70 €/t pour les pneumatiques et 10 à 70 €/t pour les résidus de broyage.

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