Dans une interview donnée au JDD publiée le 1^er mai, Nicolas Sarkozy a présenté les premières orientations de son parti en matière d'environnement et d'énergie. Le président des Républicains a prévenu qu'en cas d'arrivée de la droite à la présidence de la République en 2017, le nouveau président abrogera l’objectif de ramener à 50% la part du nucléaire dans la production d’électricité en France de la loi de transition énergétique. Pour lui, "la question n’est pas de savoir si on est pour ou contre le nucléaire. Il n’y a simplement aucune alternative crédible à l’énergie nucléaire. Il faut donc maintenir le parc actuel, et investir pour développer une nouvelle génération de centrales". M. Sarkozy estime par ailleurs que la fermeture de Fessenheim est une "erreur historique" : "Fermer des centrales coûterait trois fois plus cher que de les maintenir en l’état et de les moderniser". L'ancien Président de la République, à l'origine du Grenelle de l'Environnement, aimerait supprimer la notion de principe de précaution au profit du principe de responsabilité afin de libérer la recherche et l'innovation notamment en matière d'OGM et de gaz de schiste. "La différence entre le principe de responsabilité et le principe de précaution est simple : au nom de la précaution, on s’abstient généralement de faire. Au nom de la responsabilité, on étudie d’abord et on prend ensuite les décisions qui s’imposent."