Sur une surface totale de 3.000 m2, ce revêtement d'un centimètre d'épaisseur permet de renvoyer les rayons du soleil et de conserver le froid. La technique devrait revenir à 30 francs suisses (20 euros) par m2, soit un budget global de 60.000 euros.
D'autres stations suisses envisagent déjà de suivre le mouvement, notamment en juillet sur le Titlis, près de Lucerne (centre), ainsi qu'à Saas Fee, dans le Valais (sud).
Selon une étude publiée, en novembre 2004, fournies par des données satellite et réalisée par Frank Paul de l'institut de géographie de l'Université de Zurich, en 15 ans, la surface des glaciers suisses a diminué d'un cinquième, alors qu'un recul de moins d'un tiers était attendu d'ici 2025.
Entre 1985 et 2000, les glaciers suisses avaient perdu 18 % de leur surface et 22 % sur l'ensemble de l'arc alpin alors que de 1973 à 1985, la fonte n'avait atteint que 1 %.
L'étude avait conclu que la fonte des glaciers s'était accélérée ces trente dernières années. Par rapport à la période 1850-1973, elle a été multipliée par trois entre 1973 et 2000 et par sept de 1985 à 2000. Alors que les petits glaciers ne constituent que 18 % de l'ensemble des glaciers en surface, leur fonte représente 44 % de la diminution totale.
Il apparaît toutefois que cette mesure vise à conserver le plus longtemps possible des touristes attirés par des domaines enneigés skiables et non de s'opposer aux causes elle-même du réchauffement climatique. Outre le fait d'adopter du PVC, cette opération met en évidence une triste réalité : pour certains le réchauffement climatique semble déjà une fatalité...