Ce contrat à pour but de mettre en place des actions de revitalisation globale de l'écosystème des neuf cours d'eau du bassin versant délimité par l'Arve et le Rhône.
A l'exception de la Seymaz et du Rhône, tous les cours d'eau principaux du canton de Genève prennent leur source en France. La restauration du milieu riverain passe donc par une collaboration étroite avec les français.
A l'origine, il s'agit d'une procédure française à laquelle se sont associés les Genevois, suite à la signature en 1997 du Protocole d'accords transfrontalier pour la revitalisation des rivières. C'est en 1993 que commencèrent les premières études sur les cours d'eau de l'Aire et de la Drize. Elles se poursuivaient en 1995 par le lancement du Contrat de rivières transfrontalier entre Arve et Rhône. La signature de ce dernier formalise aujourd'hui les engagements des différents partenaires autour de la réhabilitation de neuf rivières franco-genevoises : l'Aire, la Drize, la Laire, le Longet, la Vosogne et françaises : le Couvatannaz, l'Essert, la Touvière, et la Brûlée.
Le contrat de rivières entre Arve et Rhône débouche sur près d'une centaine d'actions qui se dérouleront sur sept années. Ce contrat concerne 27 000 habitants sur la partie française et 267 700 habitants sur la partie suisse, recouvrant ainsi un territoire de 160 km2.
Les contrats de rivières sont des accords techniques et financiers, couvrant l'ensemble d'un bassin versant de une ou plusieurs rivières. Assainissement, lutte contre les crues, gestion de la ressource et revitalisation du cours d'eau sont étudiés; des objectifs sont fixés et des actions proposées.
Chaque contrat est passé entre les collectivités locales concernées (maîtres d'ouvrage) et leurs partenaires : l'Etat, la Région, le Département, l'Agence de l'eau (organisme public dépendant de l'Etat) ainsi que les usagers (industriels, agriculteurs, fédérations de pêche, associations écologiques…) .
A l'origine, il s'agit d'une procédure française à laquelle les Genevois se sont associés suite à la signature, en 1997, du protocole d'accord transfrontalier pour la revitalisation des rivières franco-genevoises. La grande majorité de ces dernières sont aujourd'hui couvertes par des contrats de rivière.