Sur 338 villes où la qualité de l'air est mesurée, près des deux tiers (63,5%) ont un niveau de pollution de l'air considéré comme moyen ou grave, les régions les plus affectées étant le sud et le sud-ouest du pays, selon une étude de l'Institut chinois des sciences environnementales et l'Université Qinghua citée vendredi par l'agence Chine nouvelle. Au total, 30% du territoire chinois souffre des pluies acides.
Selon des experts de l'environnement cités par l'agence, le coût économique de la pollution atmosphérique est sous-estimé dans l'étude parce qu'il ne prend pas en compte son impact sur la qualité de l'eau, ni son effet érosif sur les immeubles.
Les émissions de dioxyde de souffre augmentent rapidement en Chine, notamment à cause de l'importante utilisation de charbon de mauvaise qualité ou de techniques de combustion surannées dans les centrales thermiques.
Jeudi, le China Daily avait rapporté que la construction de nouvelles centrales au charbon était désormais interdite à Pékin, Shanghai et dans 21 capitales provinciales.
Les émissions de dioxyde de souffre se sont élevées à 6,6 millions de tonnes en 2002 et atteindront 12,86 millions de tonnes en 2005 si elles continuent à progresser au rythme actuel, selon l'étude.
Le PIB chinois s'est élevé en 2002 à 1.237 milliards de dollars. Chine nouvelle ne précise pas le poids des sources de pollution atmosphérique autres que le dioxyde de souffre.
Source : AFP