Le bilan 2002 du PNLCC apparaît en effet en demi-teinte : la réduction des émissions de gaz à effet de serre en 2001 par rapport à 1990 a été très limitée et semble de mauvaise augure pour que la France respecte ses engagements du protocole de Kyoto.
Ce plan doit permettre à la France ‘’d’assurer le respect de ses engagements du protocole de Kyoto, c'est-à-dire stabiliser ses émissions au niveau de 1990 sur la période 2008/12, d’anticiper l’accélération nécessaire de réduction des émissions allant vers une baisse de 75 % en 2050 et de permettre des progrès effectifs dans les transports, dont les émissions ont crû de 20 % en 10 ans.
Ce Plan climat 2003 sera établi en concertation avec les acteurs socio-économiques. Il doit être adopté en novembre 2003 par le gouvernement et présenté et évalué tous les 18 à 24 mois par la suite.
Selon le Groupe intergouvernemental sur l'évolution du climat (GIEC ou IPCC en anglais) qui rassemble les experts scientifiques de l'ONU sur le changement climatique, la lutte contre le réchauffement planétaire exige une division par deux des émissions mondiales de gaz à effet de serre comme le CO2 et ''par quatre ou cinq'' pour les pays développés.
La MIES est un service du Premier ministre chargé de coordonner la lutte contre le changement climatique au niveau national et de diriger les négociations internationales sur le dossier.
Article publié le 28 février 2003