Les résultats des tests effectués quelques heures après l'accident du 4 août concluent à une eau conforme aux normes canadiennes en matière d'eau potable, rapporte Radio Canada le 7 août. Ce résultat se fonde sur une évaluation de l'acidité de l'eau, de sa turbidité ainsi que sur la présence de métaux et de coliformes fécaux. La cause de la brèche du bassin de décantation d'eaux usées de la mine reste non déterminée.
Toutefois, les autorités de Colombie-Britannique attendent les résultats de tests complémentaires avant d'autoriser la consommation de la ressource, et ont ainsi distribué plusieurs milliers de bouteilles d'eau à la population. Malgré l'accident et les risques qu'il fait peser sur le mode de vie des habitants, l'activité touristique et industrielle, "personne ne veut encore condamner la mine", rapporte Radio Canada. En effet, la mine d'or et de cuivre à la source du déversement, exploitée par Imperial Metals, joue un rôle économique important dans la région de Cariboo. Elle emploierait plus de 300 personnes.
Dimanche 10 août, Imperial Metals a commencé a pomper l'eau du lac Polley pour la transférer dans le cours d'eau Hazeltine, rapporte un communiqué du District de Cariboo. Ainsi, la compagnie limite le risque d'une nouvelle brèche. En effet, un second déversement incontrôlé d'eau dans le lac Polley augmenterait les risques pour la santé et prolongerait l'interdiction de consommer l'eau, expliquent les autorités.