L'Union nationale des industries de carrières et matériaux de construction a souhaité approfondir les connaissances sur l'influence et l'empreinte sur la qualité de l'air des émissions des poussières de carrières. Elle a lancé un programme d'études émissions des carrières dans l'air (Emcair (1) ) en collaboration avec le Centre interprofessionnel technique d'études de la pollution atmosphérique, l'Ademe et l'Ineris.
Dans quatre carrières dans les Hauts-de-France (bassin de Marquise), Pays-de-la-Loire et Bretagne, trois séries de deux mois de campagnes de mesures ont été menées de 2015 à 2017. Ont notamment été suivis les particules atmosphériques en suspension (PM10 et PM2,5) et des dépôts atmosphériques en fonction des conditions météorologiques et d'exploitation des carrières concernées.
Un des résultats (2) montre que les émissions de poussières minérales dans les carrières proviennent de points d'émissions multiples. Celles-ci comprennent des particules grossières dont la plus grande masse reste sur le périmètre de la carrière sous forme de dépôts. La fraction en suspension se compose majoritairement de particules fines PM10 et peu de PM2,5.