Le ministre de l'Ecologie, Philippe Martin, a indiqué le 5 novembre que ses services avaient lancé des expérimentations sur huit plans de prévention des risques technologiques majeurs (PPRT) concernant les travaux prescrits aux particuliers. Cette annonce a été faite à l'occasion d'une journée technique organisée à Paris par l'Association nationale des communes pour la maitrise des risques technologiques majeurs (Amaris).
Ces expérimentations concernent environ 2.000 logements sur les communes de Marseille Saint-Menet (13), Lespinasse (31), Bassens (33), Jarrie (38), Roussillon (38), Donges (44), Lanester (56) et Strasbourg (67).
"Sur ces sites nous testons (…) un programme d'accompagnement aux risques industriels (PARI), et des outils pratiques à destination des acteurs locaux, pour aider les riverains dans la réalisation des diagnostics des bâtiments, dans la définition des travaux, dans la demande de devis auprès des artisans, dans le montage des dossiers de financement ou encore le suivi des travaux", a précisé le ministre.
Synergie avec le dispositif de l'Anah
Ce dernier a également indiqué qu'un programme de formations destinées aux acteurs du diagnostic avait débuté en juillet dernier, tandis qu'un référentiel, à l'attention des artisans, devrait être disponible au début de l'année prochaine.
Enfin, Philippe Martin a précisé que son ministère travaillait à la mise en œuvre d'une synergie avec le dispositif de l'Agence nationale de l'habitat (Anah). "En lien avec le ministère du Logement, nous voulons intégrer dans les opérations programmées d'amélioration de l'habitat (OPAH) la composante « risques technologiques », et nous lancerons prochainement des opérations conjointes, portant à la fois sur ces risques, et sur les politiques publiques portées à ce jour par l'Anah", a-t-il-annoncé.