''La crise est finie'', affirme l'association : les tarifs offerts par les chantiers de démolition sont en hausse, atteignant 400 voire 500 dollars la tonne pour les pétroliers. Ils avaient chuté en 2009 du fait de la crise financière. Cela n'avait pas empêché l'atteinte de volumes records de métaux recyclés l'an passé, notamment à cause de la baisse des échanges commerciaux dont ont profité les armateurs pour faire démolir leurs anciens navires devenus inutiles.
L'ONG regrette que l'Europe demeure ''sans gouvernail'' en matière de démolition des navires. ''Les armateurs sont opposés à la création d'un fonds alimenté par les navires entrant dans les ports européens, à l'établissement d'une liste des navires prêts pour la démolition, et plus généralement à toute contrainte potentielle sur les activités de transport maritime''. Robin des Bois donne plusieurs exemples de ''bateaux-déchets'', dont l'exploitation est censée être poursuivie alors qu'ils partent à la démolition en Asie dans des conditions loin d'être respectueuses de l'environnement et des travailleurs.
Article publié le 22 avril 2010