À cet effet, une campagne intitulée « Illuminations de Noël : le grand gaspillage ! » a été lancée par les quatre organisations afin de sensibiliser l'opinion publique aux conséquences climatiques, énergétiques ainsi qu'à l'impact sur la biodiversité de la pollution lumineuse.
Les associations ont plus particulièrement profité du changement d'heure pour rappeler que les économies d'énergie induites par le passage à l'heure d'hiver sont d'année en année, réduites à néant par la multiplication d'illuminations de Noël.
Elles rappellent également que le recours à la lumière artificielle est une source de dégradation des écosystèmes. À titre d'exemple, certaines espèces auraient disparu des régions urbanisées.
Enfin, du point de vue climatique, les illuminations de Noël engendrent en période de fortes consommations électriques, un bilan carbone avoisinant les 600 à 700 grammes de CO2 pour chaque kilowattheure supplémentaire consommé.
Les associations appellent donc l'Etat à intervenir, notamment par l'instauration d'un « bonus-malus kWh » en vue de réduire les pics de consommation électrique.
Elles demandent également aux collectivités locales de réglementer localement l'éclairage nocturne afin de limiter dans le temps et dans l'espace cette pollution lumineuse.