Alors que la population mondiale a presque doublé depuis 1972, la lutte contre la pauvreté doit impérativement passer par le combat contre le changement climatique, a déclaré le Secrétaire général. Depuis cette époque, la population humaine a cru de 3,8 milliards de personnes à 6,7 milliards, a-t-il indiqué avant de rappeler que désormais, c'était le réchauffement climatique qui faisait peser d'importantes et nouvelles menaces à la sécurité humaine - notamment alimentaire - et à l'environnement.
''Faire de Copenhague un succès''
Ban Ki-Moon a souligné l'importance de la tenue de la conférence de Copenhague (Danemark) de décembre 2009 qui devrait aboutir à un nouvel accord international ambitieux sur le changement climatique, censé prendre le relais du Protocole de Kyoto. Ce nouveau traité devra être opérationnel le 1er janvier 2013.
A Copenhague il faut rassembler les efforts de Bali et de Poznan dans un accord ambitieux, global et ratifiable. Copenhague doit faire face à trois principaux défis qui doivent être réglés au plus haut niveau politique, a souligné le Secrétaire général.
Parmi ces défis, Ban Ki-moon demande de clarifier les engagements des pays développés à réduire leurs émissions, en mettant en place des cibles à moyen terme ambitieux, avec un calendrier crédible. Il propose également d'avancer sur la question du financement des actions de réduction et des besoins d'adaptation des pays en développement, notamment en améliorant le fond d'adaptation décidé à Poznan (Pologne). Il appelle aussi les gouvernements et le système des Nations Unies à trouver des solutions ''crédibles'' pour la gouvernance de nouveaux fonds et leur mise en oeuvre.
Le président américain Barack Obama aurait assuré le Secrétaire général de sa coopération pour faire de Copenhague un succès. Ban Ki-moon s'est également félicité ''des nouvelles impulsions'' venant d'Inde, de Chine, des économies d'Europe et d'Amérique du Nord, du Brésil et de nombreuses régions d'Afrique.
Article publié le 06 février 2009