Ces objectifs sont modestes mais enfin chiffrés. ''On est loin des 25 à 40 % en 2020'' de réduction préconisés par les scientifiques, a déclaré à l'afp le ministre français de l'Ecologie, Jean-Louis Borloo, mais ''c'est une première réponse extrêmement encourageante''.
''L'UE va profondément analyser les tenants et les aboutissants de cette proposition, et la manière dont elle pourra être associée à un accord contraignant international'', a commenté de son côté Andreas Carlgren. ''Grâce à cette proposition, les États-Unis préparent une diminution notable de l'empreinte carbone en comparaison avec la situation actuelle. Il est appréciable que les États-Unis fassent une proposition pour 2025 et 2030, ce qui augmente la crédibilité de ce qui est présenté. Je note que la proposition pour la période après 2020 semble montrer des diminutions plus rapide que celles prévues par les engagements de l'UE '', indique Carlgren. ''Je regrette cependant que le niveau de ces diminutions prévues d'ici à 2020 ne soit pas plus élevé, étant donné que des évaluations précédentes ont montré que les États-Unis ont la capacité d'en faire plus. Nous allons analyser ce que la proposition signifie et les possibilités pour les États-Unis de parvenir à de plus grandes diminution de leur empreinte carbone, par exemple en prenant des mesures contre la déforestation et dans les pays en voie de développement, ''explique Carlgren.
Au lendemain de cette annonce, la Chine a informé, par la voie du porte-parole du ministère des Affaires étrangères, qu'elle serait représentée par le Premier ministre Wen Jiabao à la conférence de Copenhague. Selon l'agence Chine Nouvelle, la Chine vise une réduction de 40 à 45% de son intensité carbonique, c'est-à-dire ses émissions de gaz à effet de serre par unité de PIB, d'ici 2020 par rapport à 2005.
Article publié le 26 novembre 2009