La nouvelle ministre de l'Ecologie "élabore et met en oeuvre la politique de l'énergie, afin notamment d'assurer la sécurité d'approvisionnement et la lutte contre le réchauffement climatique et de promouvoir la transition énergétique", indique le décret d'attribution de Ségolène Royal. La Direction générale de l'énergie et du climat reste donc bien sous sa coupe.
Mme Royal est également "responsable de la politique en matière de sûreté nucléaire".
Elle est compétente en matière de transport. Selon le décret, la ministre "élabore et met en oeuvre, en particulier, les politiques de sécurité des infrastructures routières et de règlementation technique des véhicules". Elle est enfin "responsable de la politique d'équipement routier et autoroutier".
Les négociations internationales sur le climat sont pilotées par le Quai d'Orsay, Ségolène Royal y est associée. "Conjointement avec le ministre de l'Économie", Arnaud Montebourg, elle est "compétente pour la politique des matières premières et des mines". Selon nos informations, la ministre a essayé d'être seul maître à bord dans ce dossier. Sans succès.