Jeudi 23 avril, la Commission européenne a autorisé le régime portugais en faveur d'un projet-pilote d'exploitation de l'énergie océanique. Visant à "promouvoir les technologies liées aux énergies renouvelables", le projet a été jugé conforme aux règles de l'Union européenne (UE) en matière d'aides d'Etat.
L'objectif de ces subventions ? "Aider les projets-pilotes consacrés aux énergies renouvelables d'origine océanique et aux technologies éoliennes offshore innovantes", explique l'UE. Ce régime contribuera, d'après la Commission, à la réalisation des objectifs européens en matière d'énergie et d'environnement.
Le programme vise à soutenir des projets "pour une capacité installée totale de 50 mégawatts (MW)", dont 25 ont déjà été affectés au projet Windfloat. Des turbines éoliennes offshore flottantes seront testées, précise l'exécutif européen, dans des conditions réelles de fonctionnement. Il ajoute que ces éoliennes seront montées sur une plateforme flottante "et non sur des piliers fixés sur le fond marin". Ce qui permet "de déployer la technologie en eaux plus profondes".
L'aide portugaise sera accordée sous la forme d'un tarif de rachat destiné à "compenser les coûts plus élevés inhérents aux nouvelles technologies", avance l'UE. Et ce, pour une période de 25 ans. Par ailleurs, le projet bénéficiera d'une aide à l'investissement et du financement de NER300, un programme de soutien européen en faveur des projets-pilotes dans le domaine des énergies renouvelables.