Ségolène Royal a donné son feu vert, le 23 novembre, au lancement d'un nouvel appel d'offres pour l'éolien offshore au large de l'île d'Oléron (Charente-Maritime). La ministre de l'Environnement "mandate le Préfet maritime de l'Atlantique, le Préfet de la région Nouvelle Aquitaine et le Préfet de Charente-Maritime pour poursuivre les consultations et définir, en concertation avec l'ensemble des acteurs du territoire, et le public, une zone pour le développement d'un parc éolien en mer posé et son raccordement au réseau public de transport d'électricité", précise le communiqué.
WPD offshore défendait depuis longtemps l'ouverture de cette zone : "Nous portons ce projet depuis trois ans et avons travaillé avec le territoire sur les questions environnementales et techniques. Nous avons obtenu un avis favorable de la communauté des communes, des pêcheurs et de la région. Tous les voyants sont au vert", confiait en juin dernier Vincent Balès, son directeur général, à l'occasion du salon Seanergy.
En avril dernier, la ministre a déjà lancé la consultation pour un projet éolien au large de Dunkerque (Nord). De nombreux acteurs demandent l'ouverture d'autres zones dans le Nord et en Atlantique pour atteindre les objectifs fixés par la programmation pluriannuelle de l'énergie (PPE) à l'horizon 2023 : 6.000 MW d'éolien posé, qui s'ajoutent aux 3.000 MW de projets déjà attribués lors de deux premiers appels d'offres.
Les projets d'Oléron et de Dunkerque feront l'objet d'une nouvelle procédure d'attribution : le dialogue concurrentiel, qui permet d'élaborer le cahier des charges de l'appel d'offres après une discussion avec les différents lauréats. En parallèle, des études de levée de risques sont réalisées par des établissements publics.