La ministre de l'Environnement a confirmé, début avril, la poursuite de la consultation en vue du lancement d'un troisième appel d'offres pour l'éolien offshore dans la zone de Dunkerque (59). De nombreux acteurs demandent l'ouverture de nouvelles zones dans le Nord et en Atlantique pour atteindre les objectifs de développement d'éolien en mer fixés par le gouvernement (3.000 MW installés et entre 500 et 6.000 MW attribués en 2023).
Wpd offshore France plaide notamment pour l'ouverture de la zone atlantique d'Oléron (17) : "Nous portons ce projet depuis trois ans et avons travaillé avec le territoire sur les questions environnementales et techniques. Nous avons obtenu un avis favorable de la communauté des communes, des pêcheurs et de la région. Tous les voyants sont au vert", analysait Vincent Balès, directeur général de wpd offshore France, début juin lors du salon Seanergy.
Alors que jusque-là, des questions de faisabilité économique du projet se posaient, un travail avec le gestionnaire du réseau de transport électrique RTE a permis de lever ces incertitudes. Dans cette zone, les vents sont plus faibles que dans les autres zones de développement de l'éolien offshore, renchérissant les coûts de production. Les réflexions ont donc porté sur un déplacement de l'implantation du projet pour réduire les coûts de raccordements et, ainsi, le coût global du projet. Le dossier serait désormais entre les mains de la direction générale de l'énergie et du climat (DGEC) du ministère.
Wpd offshore France mise sur un parc de 60 à 80 éoliennes (1) pour une puissance totale installée de 500 MW. L'éolienne la plus proche de l'île d'Oléron se situerait à 15 km du port de la Cotinière.