Selon le ministre, il n'y a pas de nécessité à construire un troisième réacteur nucléaire. La question pourra se poser dans une logique de remplacement si l'Agence de sûreté nucléaire n'autorisait pas le prolongement de la durée de vie des centrales actuelles au-delà de 30 ou 40 ans, a-t-il ajouté. Quelle que soit la décision de cette autorité, il n'y aura aucun déficit dans la production d'énergie électronucléaire, 2020 grâce aux EPR de Flamanville et de Penly, estime le ministère de l'Energie.
Les réacteurs de Flamanville et de Penly étant actés, la politique énergétique consistera à privilégier les économies d'énergie et les énergies renouvelables, a déclaré le ministre de l'Ecologie et de l'Energie.
Mais pour Greenpeace, le problème ne réside pas dans un hypothétique 3e réacteur à venir mais dans le 2eme déjà décidé. Dans un communiqué daté du 2 juin, l'organisation dénonce un programme en contradiction avec le Grenelle de l'Environnement et le paquet Energie/climat européen, détourné pour planifier de facto un deuxième EPR sans qu'aucune justification énergétique n'ait été apportée.