Lundi 23 mars, ERP France a publié sur son site internet le résumé d'une étude commandée (1) en janvier par l'éco-organisme au cabinet de conseil Pricewaterhouse Coopers (PwC). Selon cette étude, la demande d'agrément présentée par ERP ne justifierait pas le refus essuyé par l'entreprise. Comparant la réponse d'ERP à celle de ses concurrents directs, les sociétés Eco-systèmes et Ecologic, PwC estime qu'"au regard de l'évaluation des critères, le DDA (2) du candidat 1 (3) obtient la meilleure évaluation, celui d'ERP obtient la deuxième meilleure évaluation devant celui du candidat 2".
Quid de la hausse de la collecte ?
Pour justifier cette évaluation, PwC attribue une note de 68 (sur 100) à ERP, de 71 à "candidat 1" et de 51 à "candidat 3". Cette note se base sur l'évaluation des relations qu'entretient ERP avec les producteurs, les acteurs de collecte séparée, l'OCAD3E (l'organisme coordonnateur de la filière), les acteurs de l'économie sociale et solidaire (ESS), les prestataires de collecte, d'enlèvement et de traitement, l'organisme coordonnateur agréé, les utilisateurs et détenteurs, ainsi que les ministères signataires. A cela s'ajoutent trois autres critères : les objectifs et orientations générales, la recherche et développement, et l'information de la commission consultative pour les DEEE ménagers. La synthèse publiée semble mettre avant tout l'accent sur les relations avec les parties prenantes.
En revanche, elle reste silencieuse sur la place accordée dans cette évaluation à deux des principaux enjeux de la nouvelle période d'agrément : la stratégie des éco-organismes pour assurer la hausse du taux de collecte de 40% du gisement en 2015 à 65% pour 2019 et 2020 et la progression des taux de valorisation, de recyclage et de réutilisation des DEEE.