Le changement climatique est considéré comme le problème le plus sérieux pour le monde dans son ensemble dans 12 États membres. C'est le cas à Chypre et en Grèce, à Malte, en Slovénie, en Slovaquie et en Roumanie, dans les trois Etats baltes (Estonie, Lettonie et Lituanie), ainsi qu'en Autriche, en Irlande et en Finlande.
71% des Européens tendent à considérer que l'Union européenne est mieux placée que les gouvernements nationaux pour décider sur les questions liées à la protection de l'environnement.
Concernant les Français, ces derniers souhaitent majoritairement que la présidence française de l'Union européenne mette l'accent sur l'environnement (38%) et l'énergie (31%).
Mises en avant par 38% des personnes interrogées, les questions environnementales restent la première priorité pour les prochaines années. Après l'environnement, les Français estiment que les institutions européennes devraient mettre l'accent sur les questions d'immigration (34%), puis sur les questions énergétiques (31%, en hausse de quatre points depuis l'automne 2007): trois priorités de la Présidence française de l'union européenne au second semestre 2008, rappelle le baromètre.
En France, l'enquête a été réalisée entre le 27 mars et le 27 avril par l'institut TNS/Sofres auprès d'un échantillon représentatif de 1.040 personnes âgées de 15 ans ou plus.
Article publié le 11 juillet 2008